Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 12:25

 

Palazzo ducale, Venezia. Photo : T. Guinhut.

 

 

 

 

 

De natura rerum, La montée vers l’Empyrée

 

La République des rêves VIII

 

L'Harmattan, 2023.

 

 

 

     

      Il ne voit les montagnes que tombé dessus. A Aspet, après deux jours de lueurs molles et pâles, couleurs et contours noyés, puis une lourde pluie nocturne. Pendant sa montée, un matinal brouillard se déchire sur la soudaineté des Pyrénées verts et blancs. C'est dans l'exaltation de l'allégresse presto de la trentième symphonie de Haydn qu'il monte le long des crêtes boisées de Penne Nère, puis sur des pelouses en dévers au-dessus de gouffres pommelés pour accéder au modeste sommet visé depuis Toulouse : le pic de l'Aube.

      De ce sommet, choisi pour son nom, il espère encore, après une semaine dépourvue de conversation réelle, et comme par la magie infuse du génie des péripéties, rencontres et coïncidences, une rencontre, ne serait-ce qu'avec le visible du réel. C'est pourquoi il aborde ses derniers mètres d'herbes et de pierres avec une infinie circonspection, bravant dans le sens du poil sa fraîcheur ventée, humant le désordre des parois et des pointes de neige étalées d'est en ouest au-delà de vallées bosselées de verts de mai. Personne. Il s'assied avec des heures encore d'après-midi pour rester là, trouvant que les ombres à la surface de la forêt de la Paloumère bougent comme des îles, en une tectonique des plaques accélérée et folle. Il boit l'eau de la dernière source qu'avale plus bas un des gouffres du réseau de la Henne Morte, il croque un bout de chocolat, il suce une graminée mobile dans le temps...

       Quand il aperçoit, sur le très vague sentier terminal, la patiente et minuscule montée, comme de ces insectes qui ont la forme et la couleur des herbes, d'un humain. Il présume qu'il lui faut bien un quart d'heure pour arriver. Et n'a-t-on pas un brin de conversation assurée quand on rejoint le même sommet solitaire? Et Louis d'imaginer nymphette lolitesque au mollet et à la personnalité assez sûrs pour affronter la montagne, intrépide clochard barbu fumeur de joint revenu de mai 68 et de Katmandou, terrible bavard destructeur de toute vie sous le laminoir des banalités, ou placide mâcheur de menthe fraîche aussi obtus que son silence...

      Approchant, l'homme paraît s'être déshabillé de tout pittoresque ou cliché. Assez petit, quoique fort de torse, le visage aux entournures rondes, rasé de près, les cheveux courts et raides avec un épi châtain qui balbutie dans le vent, les yeux invisibles, on dirait celés sous les fentes actives des paupiè­res. Comme si pour Louis observer et décrire allaient lui compléter le monde… Soudain, une paire d'yeux vive à fureter pour d'un seul regard délacer les nids des oiseaux et les chaussures des marcheurs. Au bonjour de Louis, il n'a qu'un timide mouvement de la tempe qui fait saillir un reflet grisé. Il sort une goulue rasade d'eau claire qui brille sur ses lèvres. Un quart d'heure se passe sans, dirait-on, que le bon vouloir d'un narrateur n'agisse en faveur des rencontres significatives... Pimpantes pochettes nuageuses en dessous et en dessus, écoute instable des retours de vapeur des gorges à torrents, des pics lointains et éthérés, peut-être espagnols au sud, là-bas où le glaçage chantilly de l'altitude bouge sans cesse...

      Un peu piqué, Louis demande: « Vous arrivez d'où? » regrettant déjà la platitude indigne de sa question.

      « De là » fait-il en ouvrant les bras et les yeux pour englober l'espace de la montagne et des nuées sur azur et blanc. « Et de là » fait-il en saisissant entre le pouce et l'index un grain peu perceptible de pierre...

       - Justement j'y vais, rit Louis. Alors ayez la bonté de m'indiquer la porte, le passage, le sésame...

       - Vous respirez, vous regardez et vous y êtes. Ou alors, il y a les milliers de volumes et d'années des sciences et des bibliothèques. Un peu lourd pour nos sac-à-dos, non ?

      - Et de tout ça, vous faites quoi, dans votre vie?

      - Physique théorique, astrophysique et autres bricoles vaniteuses... Et vous ?

      - Photographie, art, paysages, histoires d'amour, énigmes, investigations et prétentions…

      - Que voilà une liste rondelette et appétissante sur un Pic de l'Aube. Je m'appelle Rémi Vénasque. Et vous?

      - Louis Braconnier .

      - Comment dites-vous? Louis Braconnier... N'étiez-vous pas, un nom pareil ça ne peut s'oublier, sur la liste d'un colloque ? À Biron, il y a quelques années ? Où je n'ai pu venir.

      - Celui qui annonçait : « Comment penser la physique contemporaine ? » C'était vous ? Et pourquoi n'êtes-vous pas venu ?

       - Parce que j'avais mouru.

      - Comment? Qu'est-ce que vous dites ?

      - J'ai mouru. Ah, c'est une drôle d'histoire. Je ne vois pas pourquoi je la raconterais au premier venu...

      - Il n'y a aucune raison en effet. Admettons seulement que j'adore les histoires racontées sur un sommet montagneux, que ça peut s'échanger contre d'autres histoires, que la seule curiosité ne suffit pas à dire les motifs de mon intérêt et que vous semblez avoir suffisamment de piquant dans les mots pour crever les abcès de la banalité commune et organisée... Non ?

      - Mais à vous je veux la raconter. Même si vous haussez les épaules en retournant en bas. Parce qu'il y avait, je l'ai gardée précieusement, dans votre plaquette sur le Périgord, une photographie... L'ouverture sensuelle, feuillue et spiralée, on ne sait si c'est cosmique, d'un sentier vrillant un taillis vers la lumière. Qui correspond très exactement à un passage en tunnel que j'ai vu, et vécu. La forme de la lumière au bout, c'est vers cela que j'allais. Et où j'ai commencé d'être...

      - Je ne saisis pas... Vous allez peut-être vers des interprétations trop précises, exclusives... Mais pourquoi pas. Donc, vous aviez « mouru » ?

 

 

      - C'était alors que j'aurais dû rejoindre Biron. Quelques heures avant. Alors que je revenais en moto d'une séance de zen, maître plissé en robe de lin tapant un grand coup sur le sol du silence de son bâton noueux de buis, fidèles cherchant l'extinction des tendons, pièce de danse nue avec barre et miroirs, un seul pétale de rose bleu sur les lames du parquet blond et vide. Je roulais dans l'ivresse de cette inquiétude contenue qui serre sans lâcher quand on n'a pas de but (un crédit venait de m'être refusé par le Ministère de la Recherche), quand on sort d'une séance où l'on a rien pu apaiser ni saisir. Je roulais dans l'ivresse d'une vitesse retrouvée, dans l'aisance du poing droit serré à l'extrême sur l'accélérateur dans les courbes larges de la rocade de Bordeaux ouest. Ma Harley Davidson dansait, se penchait de gauche à droite au-dessus du filet follement flou du goudron bleu, rugissait de contentement vers l'orbe aux câbles tendus de trapézis­te du Pont d'Aquitaine au­-dessus du limon de marée descendante... Quand, vers le haut du pont, je ne sais quelle exaltation de virtuose me fit doubler et slalomer, y compris parmi la file d'en face affolée, une tension survoltée de l'avant-bras poussa ma Harley vers le haut, me fit jaillir en dérapé, en segment de parabole couchée griffant le goudron, glissant en deux secondes d'étincelles sifflées entre les voitures et m'éclater contre le parapet.

      Là, il n'y eut pas de douleur, parce que je partais. Dans l'immatériel jaune ivoire et feu. Je m'élevais. Sans cuir de moto, ni peau ni corps. Comme le souffle d'un bas de soie couleur chair au-dessus d'une carapace noire et chrome brisée, au-dessus du Pont d'Aquitaine gris et blanc diminuant au-dessous avec le ruban crémeux de la Garonne, bientôt rejoint par celui praliné de la Dordogne et coulant d'une seule Gironde sirupeuse, vers l'océan azuré à cent quatre­-vingts degrés de courbe et de planète curaçao clair dans la nuit bouillonnante étoilée rendue sphérique et ouverte par le tournoiement dans lequel je m'engouffrai, vers une infinitésimale lumière calme au bout. Cela m'avalait comme l'œsophage accueille la gorgée de nourriture. C'était un long tunnel de cristal et de peau qui du noir passait aux couleurs de feuilles de printemps sous la brise, aux couleurs de confitures de coing-orange, spiralé, avec un fond de lumière merveilleuse et grandissante. Là, tout était ductile, fluide, audible, tactile, visible, odorant, goûteux. Etait luminescence et particules, ondes et corpuscules, distinct et ensemble. J'étais nu, sans le poids et la gêne du corps, sans le sexe et son petit pendouillement ridicule, une seule sensation de fragrance et d'ailes. Des lumières et leurs prismes en bâtonnets d'arc en ciel me traversaient sans mal ni m'aveugler, pour éclairer tous mes réseaux sémantiques neuronaux jusqu'à l'intérieur de mes sens, souvenirs, insouvenirs et pensées, toute ma vie lisible et panoramique comme sur un ADN simultanément identifié, projeté et interprété dans une profusion d'images, de scènes et de récits, d'enfance, d'adolescence et d'âge adulte miens, à sa juste valeur. Un vol perpétuel de photons entourait en spirales successives le tunnel qui allait s'élargissant, s'illuminant de plus en plus de translucidité, et me portait en une ligne courbe vers un autre champ de photons a capella à la manière des anges de Schütz et du Chant des adolescents de Stockhausen, avec une pulsation syncopée dans le langage du temps... Bientôt, une note unique se dégagea, non pas solitaire, mais fondue de toutes les autres possibles, enrichie de ses harmoniques, oscillant et frémissant, glissant sans fin dans une dynamique étonnamment agile, comme les allegro et vivace des Sonates en trio de Bach. Au-delà, une boucle musicale apparut, se répéta lentement, se répéta légèrement autre et déplacée, se répéta encore, en un tranquille processus graduel, d'enveloppement, de clarté sensuelle et spirituelle infinie. Soudain, une première entité à forme masculine, translucide et douce, me toucha l'épaule, avec un de ces regards d'amitié qui secoue et galvanise d'énergie jusqu'à la pointe pure des orteils, des doigts et de la langue, comme si c’était moi qui me retrouvai enfin. Compréhensive, elle me guida vers la valvule vivante du tunnel. Je franchis une marche impalpable dans la lumière. Alors, je trouvai une deuxième entité, Aphrodite d'or, chair et nue, sans sexe. Elle avait le visage, avec une beauté intérieure en plus que je ne lui avais pas connue, d'une jeune fille que j'avais aimée jadis sans avoir jamais pu lui parler, et qui mourut écrasée entre le quai et la coque du bateau de l'Ile d'Ouessant. Elle me tendit un rameau d'or, qu'avec une intense sensation de bonheur liquide, celle de l’eau pour la soif, mais électrisant tout mon non-corps, je pris, pour m'avancer vers l’oreille interne, supérieurement aérée et mélodieuse, rose, du tunnel ouvert vers je ne sais quel clair matin... Soudain, il tomba en cendre bâtonneuse, noire et glauque dans ma main, je fus rappelé à une vitesse nauséeuse vers le dedans du tunnel et sur le pont où j'avais laissé mon corps, on me le faisait péniblement reprendre, pressant ma poitrine, charcutant les veines de mon bras, comme un gant cassé qui m'allait mal et me faisait mal, qui m'étouffait avec des mains de métal sur le poitrail, avec ma main sur un fragment de guidon noirci. Et je vis mes sauveurs haïssables dans le suffocation de ma langue retournée.

Vallée de la Pique et Luchonnais depuis le Pic d'Aubas, Haute-Garonne.

Photo : T. Guinhut.

 

      Après, je perdis conscience, sans rêve. Parce qu'hélas, j'étais de nouveau vivant. J'eus, pendant quelques jours de coma, quelques réminiscences apparentes de ma traversée, une lueur mobile au bout d'un couloir où je voyais mon aura, mais vérification faite, ce n'était qu'un grand miroir au fond d'un couloir d'hôpital. J'eus à souffrir. A compter à chaque respiration les coups de serviettes mouillées de mes côtes et de mon sternum cassés. A tourner ma vertèbre brisée entre mes cartilages pincés, mes tendons froissés, mes muscles hachés. A tenter de gratter ma peau entre le plâtre et le genou. A essayer de cracher les caillots de sang collant mon diaphragme. A oxygéner les bulles de plomb qui cognaient sans cesse contre mon crâne sans pouvoir sortir. Entre temps, « un pronostic très réservé » avait atterré Catherine. Puis, après deux mois, à me rééduquer. Avec les mains, les cheveux et les mots de Catherine sur mes mains. Avec les gestes, les paroles d'encouragement à qui ne devait plus guère marcher, d'une masseuse kinésithérapeute dont le rire et la solidité me piquèrent au vif des mois durant, me firent faire des progrès inattendus par tous... Et me voilà! Pic de l'Aube, 1608 mètres d'altitude, quatre heures de montée. Forme superbe !     

      - Avez-vous raconté cette vision tout de suite ?

       - Non, une sorte de présence intime me retenais: « pas déjà... » J'y repensais tout le temps. Ce qui aurait dû me faire haïr la condition souffrante de la vie, le cinglant et caoutchouteux univers déshumanisé de l'hôpital... Mais non, une impulsion nourrie de ce souvenir m'encourageait sans cesse à vivre, à me battre contre moi-même pour vivre. Je bougeais, n'était-ce d'abord qu'un doigt pour scander un bout de mémoire de sonate de Scarlatti, je lisais, j'écoutais des blues, toute l'histoire du rock et du jazz, j'organisais ma pensée... J'ai attendu d'être à la maison pour le raconter à Catherine.

      - Et qu'a-t-elle dit?

       - Nous en avons longuement parlé, elle pensive. « C'est beau, dit-elle, si je le vis, je le vivrais à mon moment, puis l'un de nous deux accueillera l'autre. » Ce n'est pas quelqu'un qui s'emballe dans les hypothèses, qui se tracasse. Elle a un calme génie pour accepter les choses. Ceux qui ne la connaissent pas pensent qu'elle est indifférente, ou froide. Mais c'est un respect, une sensitive... Après, j'ai cru de mon devoir d'en parler. D'abord, un collègue de physique qui travaille sur les micro-structures des ondes dans l'espace, un bosseur fou, toujours épaule contre épaule avec moi pour le boulot... Qui m'a déçu profondément à l'occasion; il ne m'a même pas laissé finir. « Du concret, disait-il, pas des conneries de bondieuserie... »

      - C'est tout?

      - J'ai persévéré. Et le résultat n'a pas été brillant. Jusqu'à ce que je trouve le livre d'un professeur américain qui rassemble ce genre d'expériences de l'au-delà, que j'apprenne qu'il existe en France une association de quelques dizaines de personnes dans mon cas. J'v suis allé, le cœur battant, l'esprit en feu. Mais ça été pire. Parce que j'avais un voyage post-mortem plus riche, plus complexe, plus détaillé qu'eux. Ils étaient restés trop humains. Et le mesquin ressentiment les fit me rejeter comme truqueur, faussaire et m'as­-tu-vu. Quelques autres, pour les mêmes raisons, tombèrent carrément à mes genoux, atteints de religium tremens, comme si j'allais leur rattacher le cordon ombilical à l'au-delà par ligne directe. J'avais innocemment partagé le gentil groupe gonflé de bonnes intentions en deux factions de sectes combattantes.

      - Joli psychodrame en effet...

       - Finalement, à part Catherine, tu es le seul qui n'a pas ricané, qui ne s’est pas détourné, gêné ou choqué par l'obscénité de la chose, ou extasié comme un niais devant la joliesse mystique de la promesse. Je ne pouvais en parler à Platon, qui avec le mythe d'Er, dans La République, évoque ce genre d'échappée. J'ai pensé à toi, lorsque rangeant des paperasses, j’ai retrouvé ta photo qui m'a redonné tout vrai ­un instant de mon ascension. Je n'allais pas encore emmerder un pauvre homme avec mes farfeluosités… Mais là, en te trouvant sur ce sommet -nous n'allons pas analyser les ressorts du hasard maintenant- je n'ai pas hésité. -Rassure toi, je ne suis pas à la recherche d'une quelconque chaude compassion.

       - Je t'écoute. J'essaie d'émettre des hypothèses. Sans me précipiter. C'est comme si j'avais une réponse fictionnelle à certaines questions. Mais une réponse sujette à caution. Cette histoire est peut-être programmée par le secret biochimique du corps au moment de la mort. Une décharge compensatrice d'antidépresseur, un rêve fabuleux en vingt secondes de drogue pour masquer que la souffrance et la mort se brisent en néant...

      - C’est ce que je me suis dit. Le réflexe scientifique ne m’a pas lâché. Mais réduire le spirituel à la biochimie... Ramener les chambres de Raphaël à une ébullition d'oxygène, de carbone et d'acides aminés... La matière de l'âme est-elle une création du seul corps ? Finit-elle avec lui ?

      - Pourquoi pas? L'esprit est la fonction du cerveau, comme la digestion est celle des tripes. C’est un film fait de tes matériaux et que tu t’es projeté, sans savoir où était la lentille neuronale du projecteur. Tu étais ton propre narrateur à toi-même caché…  

      - En rassemblant des moments, je peux répondre. Mais c'est comme les 109 éléments. Ils ne suffisent pas à expliquer la vie. Ma grand-tante Ernestine, la religieuse, lors d'une anesthésie aléatoire dans les années trente, a dit avoir vu les portes du paradis. Les techniques de réanimation actuelles ont pu favoriser mon expérience... Tu sais déjà pour l'Aphrodite. Quant au rameau d'or, c'étaient quatre heures de colle que je me suis injustement mangé à copier l'original et la traduction du fameux livre VI de L’Eneïde de Virgile, tout ça d'un pénible, c'était un prof de latin aussi lunatique que sadique, avec une adulation mystique pour ce bout de bois qui permit à Enée de passer vivant dans les enfers. Et puis, surtout, mon éducation protestante, le sentiment alors d'être en permanence radiographié sous l’œil de Dieu, l’espoir que le juste serait accueilli par le regard des anges... Des musiques, des tableaux, comme ce jour, j'étais enfant, à Venise, dans le Palais des Doges, je me suis évanoui sous les vingt-deux mètres sur sept du Paradis de Tintoret, puis, l'étage au-dessus, où je restais hypnotisé dans l'axe de visée lumineuse du tunnel avec les âmes et les anges de Jérôme Bosch...

      - Ce sont les matériaux divers qui préludent à la fiction de l'œuvre d'art, tout simplement.

      - Tout simplement ! N'oublie pas que Freud lui-même avouait flancher devant le mystère de l'œuvre d'art. Et je ne vais pas me prétendre artiste pour un rêve qui est dans le domaine public de l'humanité, ou pour une réalité supérieure qui n'est pas de mon fait.

      - Freud aurait peut-être vu une érection dans ton rameau d’or. Et dans ton tunnel l'envers du conduit vaginal de sortie. Il aurait dit que l'inconscient aime à nier la mort. Son seul défaut était de ne rien connaître à la biochimie.

      - À laquelle tu ne connais rien toi-même. Et moi guère plus. On fait une belle paire de causeurs d'embrouilles sur cette montagne à forêts. Ou alors, ce que j'ai vu, c'est du vrai, c'est du gâteau de réalité.

       - Peut-être qu'au moment de débrancher la vie, le cerveau désinhibe ses circuits et éclaire d'un flash toutes ses ressources ?

      - Pourquoi est-ce que je ne peux pas sauter de ce sommet vers la lumière du savoir et sourire à ses anges ?

      - Tu peux sauter dans la fiction, si tu veux. Ou te suicider pour quitter la grotte platonicienne de la vie où tu ne vois rien. Non, pour moi, la vérité est ici, et parmi nous.

      - Non, le suicide, n’est pas dans ma nature. Depuis, la vie intégrale m'est devenue plus précieuse encore. On dit que ça ne se passe pas trop bien pour les suicidés, là-haut. Quelques-uns ont raconté qu'avant d'être renvoyés parmi les vivants, des ombres aux poignets tailladés leur avaient fait ressentir la honte et le tourment de leur geste erroné. Le genre bottée d'orties amères dans la gorge, tu vois...

      - Parce que le chrétien est conditionné à voir dans le suicide une faute grave. Et la plupart ont autant de mal à avaler leur vie que leur mort, alors... Je crois qu'après ton histoire il peut y avoir un bout d’épisode, puis, plus rien.

      - Quel matérialisme, regrette Rémi. Et Dieu ? Qui a jeté cet espèce de moi dans mon espèce de corps, dans cette espèce de monde ?

      - Enfant, j'ai un jour pensé que tout le monde savait. Qu'on m'avait jeté dans ce moi, dans ce monde, sans rien m'en dire, pour m'observer... Aujourd'hui encore, j'ai l'impression que c'est étrangement que la société me laisse braconner sur ses terres...

      - Donc, l'hypothèse Dieu ?

      - Toutes ces religions... Pourquoi ce dieu plutôt que cet autre? Entre un seul dieu et ceux qui disent plusieurs... Je préfère les dieux de la montagne, de la source et du loup. Et quoique ce pin puisse ressembler, torturé, desséché comme il est, à quelque christ sur sa croix, quelle horreur d'adorer la figure répugnante d'un corps souffrant ! J'adore Aphrodite...

      - Et s'il existe après tout ? Et que tu le rencontres après?

      - Improbable. Cet homme est mort depuis longtemps. Cependant, je lui accorderais qu'il a bien fait de me laisser mon libre arbitre. J'aurais des conversations avec lui, qui, très vite, manqueraient de piment: il saurait tout. J'accorderais qu'il a fait un sacré boulot, mais sans être de la meute bêlante de ses adorateurs. J'irais rencontrer Nietzsche et Monteverdi, Picasso, Dante et Titien, Proust, Jim Morrison et Lucrèce, Webern et Max Planck, et bien d'autres... Je ne perdrais pas mon infini, je te le promet. Et s'il a la stupidité de m'envoyer dans son enfer à quincailleries de souffrances au lieu de son paradis des houris, eh bien, je hurlerais d'ironies inutiles. Contre le seul coupable de l’affaire : lui !

      - Quelle tête de cochon ! On dit ça, et on retourne sa veste sous le crucifix de l'extrême onction.

      - Non, Rémi, nous n'avons eu ce bout de discussion que parce que nous sommes nés dans sa culture là.

       - Alors le ciel est vide d'origine, de pourquoi et de but...

      - Oui. Les dieux ne sont qu'une défense fictionnelle, au sens de la défense immunitaire, devant les stress de la mort et de l'impensable. Et ça me plait mieux ainsi. Je suis plus libre. Comme lorsqu'au ciel de la politique il n'y a plus d'utopies. Surtout qu'on ne me prouve pas qu'il y a Dieu, qu'il y a une réponse irréfutable au d'où venons nous, qui sommes-nous, où allons-nous. Alors, ça perdrait son intérêt, sa liberté, son plaisir...

      - À moi, il me faut les réponses, reprend Rémi. J’entrechoque les faits et les hypothèses, voir si ça fait des étincelles. Avec ces silex, accélérateur de particule ou radiomètre différentiel du satellite COBE, je veux éclairer le cosmos et l'homme, savoir le pourquoi et le comment.

      - Finalement, avec le poème d'un autre et l'œil de mon appareil photo, j'ai la même démesure d'ambition...

      - Quoi ? Explique toi un peu pour voir.

      Alors, Louis lui parle de son De natura rerum, de son livre de photographies en formation. Les principes fondamentaux de l'univers, de la matière et des atomes, les éléments de la nature, l'esprit, le corps et la mort, images, visions, connaissance et amour, « pouvoir tout regarder d'une âme apaisée », l'univers mortel et non divin, l'histoire de l'humanité, physique, astronomie, géologie, botanique, zoologie, les hommes, leurs travaux et leurs langues, la météorologie, foudre, nuages et tempêtes, la terre...

      - Ouch! Et sur combien de vies comptes-tu pour ça?

      - Oh, ce ne sera qu'un modeste raccourci.

      - Et tu as des notions de physique quantique, de chimie supramoléculaire, de catalogues de galaxies, d'interférométrie, d'héliosismologie, de réinterprétation géométrique de l'équation de Fermat ?

      - Rien ! Trois fois rien ! L'équation la plus enfantine me laisse pantois, depuis qu'en maths je lisais les poètes romantiques...

      - Alors, rêveur fou, ton cas est désespéré.

      - N'oublie pas ma tête de cochon. Je n'ai pas à respecter les chasses gardées.

      - En quelque chose comme quinze milliard d'années, tu devrais y arriver. Mais j'aimerais voir tes photos. Et peut-être te donner quelques coups de main, si tu veux. Moi aussi, je veux connaître tout ce que cache l'univers.

      - Pari tenu ! rit Louis. Ce sommet aux nuages nous monte au cerveau ! C’est le genre de pari pour indécrottables ivrognes de mondes. Un contrat à sceller avec son sang, ou avec du vin... Je n'ai que de l'eau de montagne, ça t'irait ?

      Rémi Vénasque sort alors de la poche intérieure de sa parka matelassée vert, comme pour la protection du côté cœur, une mince flasque d'argent, courbe un peu pour épouser la forme de la poitrine...

      - Et une goutte de génépi des Alpes, ça marcherait ?

      - Et comment ! Avec une poignée de dattes directement importée des oasis édéniques, d'accord ?

      - À ma prochaine et dernière mort, reprend Rémi, en soufflant l'ellipse des noyaux vers l'abîme des vallées, je veux qu'on disperse mes cendres du haut du Pont d'Aquitaine. Histoire de bloquer à nouveau la circulation. C'est une antenne cosmique de première grandeur au-dessus du fleuve. Une part d'orbe lumineuse. Et toi ?

      - N'importe quel cimetière de montagne avec vue irait à ma carcasse. Soudain, je me demande si Léo Morillon est en haut, derrière ton tunnel, et Julius, et Joss ? Si c'est un Apollon d'or qui attendait Léo ?

Thierry Guinhut

Une vie d'écriture et de photographie

Extrait du roman : La République des rêves

 

La Serrurerie, Poitiers, Photo T. Guinhut.

Partager cet article
Repost0
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 16:00

 

Puerto de Vigo, Galicia. Photo : T. Guinhut.

 

 

 

 

 

De natura rerum

 

Euro Urba

 

La République des rêves VIII

 

L'Harmattan, 2023.

 

 

 

 

 

     L'action se transporte dans le T.G.V. en nuit. Voyage, un sifflement pâle dans l'abstrait. Comme ce matin, l'aller dans un brouillard continu. Pourquoi-pas faire sponsoriser son De Nature Rerum par Euro Urba ? Idée qu'il balance, rejette aussitôt, et reprend avec un sourire. Impossible. Magnifiquement tentant. Qu’importe d’où ça viendrait si cela devait permettre la création et la publication. Non ? Il allait de toutes façons suivre cette affaire, sonder un peu si possible la nature de la chose, en allant voir Lespinassières...

        A Bordeaux, Louis prend quelques journées de pause, photographiant les quatre ans de sa fille, qui souffle d'un coup fière les bougies du temps. Epiant ses joies et ses gravités autrement peut-être que pour l'album de famille jalousement façonné par Flore. La petite tête de leur fille était lancée dans l'univers depuis la rencontre d'un spermatozoïde et d'un ovule dans le rouge d'une chair et du sang...

        - Et tu vas aller voir ce fou de Lespinassières ? demande Flore. Avec ce type ça sent l’odeur sucré de la corruption, de l’arnaque. Te fourres pas là-dedans. Tu y perdrais ton intégrité. N’as-tu pas assez d’argent pour travailler comme tu l’entends ? Et pour trouver un sponsor, n’as-tu pas le temps, alors que tu n’as pas encore fait la moitié de ton livre…

      - J’irai. Mais pas pour décrocher je ne sais quel contrat qui me lierait à je ne sais quelle perspective politique.

        - Pourquoi, alors ?

        - Je veux voir le nouveau costume que s’est taillé Lespinassières.

        Le lendemain après-midi, il est déjà sur le terrain, avec une odeur de mer et de montagne aux chaussures. Marchant depuis l'Atlantique vers les premières collines basques déjà visibles... Une dizaine de jours à chercher et laisser venir les éléments de la nature, les déchets portuaires sur l'estuaire de la Bidassoa, le passage au-dessus de l'autoroute internationale puis sous l'énorme pylône d'une ligne à haute tension vrombissante d'énergie, la boue et la pluie d'avril, et enfin les trouées de soleils verts sur les pentes de la Rhune crevant le grisâtre plancher de nuages. De là, il navigue à vue, de col en col, prairies, fougères, bois et roches contre le ciel. Les humains ne sont plus que rares figurants dans la solitude forestière et sur les crêtes au fronton de deux pays, marcheurs discrets, ou bavards de banalités, patrons d'auberges et de ventas, à qui il serait vain de demander quelles sont les matières de l'univers. De même, si la montagne est prodigue d'images, peu lui semblent dire la nature des choses.

        Sauf soudain, au bord d'un chemin parfois empierré, ancienne voie romaine peut-être, dans les profondes ornières de bas-côté et de printemps, la masse gélatineuse d'une grappe d'œufs de batraciens, agglutinés en molécules étranges et complexes, quoique d'atomes répétés, la vie déjà et latente des noyaux et de leurs nuages d'électrons. Il dort dans des cabanes, des petits hôtels silencieux de demi-saison, des refuges où la porte ouvre sur la gelée blanche et le jaune des jonquilles au matin... Mâchant le pain et la saucisse sèche du spartiate chemineau, il lit à la pause un ou deux ouvrages qui l'emmènent des particules élémentaires aux grappes énormes et vineuses des galaxies, il ouvre la porte de la nuit à sa cabane pour pisser un long jet clair sous le rayonnement diffus et incomptable des poussières de la voie lactée, il joue à photographier le soleil à travers les couches nuageuses ou à son coucher décalé vers le rouge, les points et les traces des étoiles, de Vénus...

 

 

     - Enfin, vous voilà, Monsieur Braconnier ! Je savais que vous y viendriez. Joseph Roche-Savine, à Paris, n’a pas omis de me parler de votre rencontre. Vous êtes à moi maintenant. J’en fais depuis longtemps une affaire personnelle. On ne m’échappe pas. Il paraît que vous avez un grand projet… Ici, à Euro Urba, nous aimons les délires d’envergure. Nous allons faire affaire…

        - Je n’en suis pas sûr.

        Louis reste prudemment stupéfait devant le format nouveau acquis par Lespinassières : lui déjà bien grand, comment de si maigre est-il devenu si gros, à faire s’étriper le nacre de ses boutons de chemise ? Est-ce le fade régime, l’inaction de la prison… Une petite poignée d’années, et, de filiforme, il est passé au piriforme, acquérant une sorte de bonhomie effrayante, une jovialité sardonique, comme si le visage du jeune homme s’était gonflé du masque de marbre d’un empereur romain de la décadence. On comprend à l’instant qu’il sait insinuer de velours les nuances et les inflexions de sa voix sonore. Mais que dire des manipulations de ses doigts boudinés acharnés sur une cigarette qu’il dépèce comme un militant anti-tabac parfaitement soigneux dans un vide poche en cristal de Daum…

       - Alors pourquoi venez-vous me voir ? Pour admirer ma nouvelle position ? Pas si nouvelle que cela d’ailleurs… Mais il serait trop long de tout vous raconter. Oui, je sais, je vois à vos yeux que j’ai grossi. Considérablement. En d’autres termes j’ai pris de l’ampleur. Ma carrure est définitivement politique et directoriale. Vous assistez à l’une des plus heureuses incarnations de Martial Lespinassières ! Le temps de nos velléités et magouilles au petit pied au bas du quartier des Grand Hommes est bien passé. Ah, vous regardez comme nous sommes magnifiquement installés ! Oui vous pouvez me photographier dans mon antre. Canapés de cuir blanc, bureau Stark and Gombrich en ébène et acier, lampe Ricchie One en platinium, tableau-sculptures d’Omar Kaled, le prince du tag anticapitaliste néo baroque bien connu. Mon costume en laine peignée est un Prada Daimon sur mesure, mes chemises sont en popeline de soie Dior Manhattan, mes larges cravates sont peintes à la main par Alexander Zocchos - comment trouvez-vous ces petits cochons dorés, appétissants n’est-ce pas ? - je change de caleçon blanc Calvin Klein trois fois par jour. J’exerce ma volonté à avoir définitivement cessé de fumer - ce qui explique cette éviscération en règle - depuis que j’avais pris cette habitude infâme dans le lieu étroit que vous savez. Quarante-quatre mètres carrés pour ce bureau ; mon bureau ! Au sommet de la Place de la Comédie, vue sur le Grand Théâtre, la plus belle place de Bordeaux…

       - Et le sexe, Martial Lespinassières ?

       - Peuh… Minuscule marotte. Je ne baise même pas Malina, ma sexy secrétaire. Harcèlement sexuel, très peu pour moi. Le respect de la personne humaine, n’est-ce pas ? Le sexe, dites-vous… J’ai abandonné ces jouissances tout à fait surestimées. Ce n’est rien à côté du pouvoir et de ces manœuvres, le saviez-vous… Basta, les futilités !  Que me proposez-vous ?

        - Qu’est-ce qu’Euro Urba et vous avez à gagner avec le mégalo projet d’un livre ? Un livre de photographe sur les paysages et ses détails comme cosmos ? D’un auteur presque inconnu.

     - Une image. N’oubliez pas que nous vendons de l’image. En d’autres termes, de l’impalpable communication, du prestige, une aura fédératrice de talents et d’actions. Il faut que vous sachiez aussi que les importants profits d’Euro Urba, tous dévoués à la maturation de cette nouvelle société de justice sociale placée sous le haut patronage posthume de notre cher philosophe Léo Morillon, sont générateur d’impôts faramineux. Aussi, nous avons besoin de notes de frais à défalquer. Et d’un mécénat éclairé qui dégrèverait considérablement nos charges fiscales.

       - Que fait Euro Urba ? A quoi ça sert ?

      - Ne me dites pas que vous posez encore ces questions de béotien ! Allons, nous sommes un système de ponts entre les entreprises privées, les collectivités locales et le service public de l’état. Il s’agit de faire transiter les énergies, de faire se rencontrer au mieux les initiatives et les fonds, en particuliers les fonds européens. Euro Urba est un vaste cabinet de conseil. Des idées sources existent, des robinets financiers ne demandent qu’à s’ouvrir. Nous organisons les confluences. Euro Urba est en quelque sorte un grand irrigateur.

        - Avez-vous une station d’épuration ?

      - Que voulez-vous dire ? Ah, quel humour, Monsieur Braconnier, vous avez failli me noyer, vous attendiez quelque tuyau percé pour jeter le bébé joufflu avec l’eau du bain… Revenons à votre projet… Euh…

      - De natura rerum. A partir du livre de Lucrèce, une représentation du monde, de l’humanité et du cosmos, grâce aux acquis de la physique contemporaine. Quelques centaines de photographies dans un livre à paraître dans un an ou deux.

     - Tudieu ! Je vous ai connu plus petiot… Nous avons dû garder quelque part une minime coupure de presse du Courrier d’Aquitaine, où l’on vous interrogeait sur les développements futurs de votre travail. Ce ne serait plus Euro Urba, mais Cosmos Urba… Voyons, voyons… Nous pourrions imaginer, en sus de l’édition courante, une édition à tirage limité, quelque chose comme un bouquin d’un mètre carré minimum, trois dizaines de kilos, vendu avec la table de consultation exclusive dont le design s’inspirerait du nouveau logo d’Euro Urba encore à venir… Il vous faut cependant savoir que nous avons des dizaines de projets qui viennent solliciter notre mécénat. Pourquoi choisirions-nous le vôtre ?

      - Je n’ai pas de réponse à cette question. Et rien à offrir en échange. Hormis la modestie de mon art.

       - Taratata… Son caractère gigantesque peut suffire à coller avec notre Euro Urba. Faites nous un dossier, une pré maquette d’une bonne centaine de photos, un baratin -pas trop long surtout- un budget prévisionnel, joignez un devis de votre éditeur, un plan média… En attendant vous avez besoin de pellicules photos et autres quincailleries. Je vous griffonne une note de frais à honorer pour dix mille francs de matériel… Ne me remerciez pas. Tout le profit est pour Euro Urba. Mais n’oubliez pas que votre nom lui restera attaché. En d’autres termes, vous couchez avec Euro Urba. Voyez cette médiocre paperasserie avec Malina, ma secrétaire générale. Et signez en trois exemplaires. Pardonnez-moi de vous chasser si tôt, mais Dalbret est à ma porte. Notre Maire a depuis longtemps digéré le petit différent juridico médiatique que j’avais eu avec le vieux Delmas-Vieljeux. Entre Euro Urba Aquitaine et la Mairie de Bordeaux, il ne reste plus qu’à sous-traiter quelques menus travaux de plomberie conceptuelle… A bientôt. Comment s’appelle déjà votre projet de bouquin ? L’affaire est dans le sac.

     La Malina en question serait assez sexy si sa taille, au moins aussi grande que Lespinassières, ne rejetait ses interlocuteurs au plus bas de l’échelle des solliciteurs. Assise, ses avantages mammaires restent dangereusement braqués vers le haut, quoique bardés d’une monacale veste tailleur grise ras du cou. Mais c’est avec une voix inattendue, presque tendre, complice dirait-on, qu’elle sort un contrat, déjà pré-rempli, que Camille n’a plus qu’à contresigner.

      - Veuillez me pardonner… Je préfère l’emporter tel quel. Pour le lire à tête reposée. Je vous le renvoie dès que signé.

      - Comme vous voudrez, souffle-t-elle comme avec un regret de  succion dans le mince interstice de ses lèvres palpitantes de fard blême vers son interlocuteur…

Thierry Guinhut

 Une vie d'écriture et de photographie

Extrait du roman : La République des rêves, roman

 

  Frontispice par Gravelot du De rerum natura de Lucrèce,

traduction de Lagrange, Bleuet, Paris, 1795.

Partager cet article
Repost0
2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 15:58

 

Catedral basílica de la Virgen de la Asunción,

Mondoñedo, Lugo, Galicia.

Photo : T. Guinhut.

 

 

 

La République des rêves

 

Roman

 

VIII

 

De natura rerum, excipit & bibliographie.

 

L'Harmattan, 2023.

 

[...]

      -    Faute du moindre message extraterrestre en notre Radiotélescope de Nancay, doit-on croire au grand air de ce nouveau message ? Demande Louis après un silence hésitant. Le fameux Arétin de Bordeaux, devenu cardinal d'Euro Urba Aquitaine, Martial Lespinassières lui-même, en grand exécuteur du pape d'Euro Urba ! Joseph devrait sa mort explosée par mafia interposé au monstrueux Lespinassières ?

      -    Tordu, dissimulateur comme était Lecommunal, c'est encore des chansons, répond Béatrix...

      -    Capable de dissimulation posthume ? En n'admettant qu'une complicité passive ?

      -    Pour moi, quelle importance ? Je laisserais croire à ses mânes que j'ai accepté l'hommage d'une sincérité finale.

      -    Puis-je faxer ce morceau douteux à la Juge Judith-Renée ?

      -    Comme tu voudras. Ce billet vénéneux n'appartient pas à mon jardin secret.

      -   Je ne sais pas si elle pourra en faire grand-chose. La masse manquante perd un morceau de son opacité pour en gagner de nouveaux... Faudra-t-il attendre plus loin que la mort du Vieux Président, plus loin que les Muses téléologiques de l'Histoire ?

Attendant une réponse plus probable que celle d'Andromède en sa constellation, Béatrix fait défiler pour Louis quelques-unes de ses étranges partitions sur un écran bleuté...

      -    Et bientôt, jaillit au téléphone, l’organe vocal enjoué de Judith-Renée elle-même :

      -    Merci, cher Louis. Votre Béatrix est une excellente pythie. Qui ne nous fournit cependant rien qui s'approche d'une preuve, j'en ai peur, hors quelques fils concordants bien entendu... J’ai cependant des éléments nouveaux que la presse va bientôt ébruiter, même si le suicide de Lecommunal aura la malencontreuse conséquence de rendre plus discret notre succès. Ma petite manipulation a fait avancer les choses : le Juge Lavettini perd officiellement demain l'affaire qui me revient plus croquante que jamais. Une bonne partie de l'opinion réclamait mon retour, n'est-ce pas... J'ai assez d'éléments pour que le procès Antonelli Euro Urba s'ouvre dès le printemps. Le Sieur sera au moins destitué de ses mandats et déclaré inéligible. Même si ce n’est que provisoirement. Quant à sa collusion mafieuse, ce n'est qu'une hypothèse gratuite. Et qui sait si ce message de Lecommunal n'est pas encore une conspiration ? Une main occulte ? Une dérisoire vengeance ? Comment savoir ? Et voyez-vous comment le Deus ex machina des nébuleuses est avec nous… J'ai justement le fier Lespinassières dans mon bureau. Il a tellement mouillé mouchoir et kleenex qu'il doit y sacrifier sa cravate, ses petits cochons dorés en sont tous décolorés, hélas... Je m’étais trompée sur lui, je l’avoue. Il avait cru pouvoir me cacher son séjour à Milan avant le meurtre de Joseph Roche-Savine. Comment aurait-il pu nous faire croire à sa conversion soudaine au Rigoletto de Verdi à la Scala ? Alors qu’il clamait jusque-là son horreur de l’opéra. Evidemment, il ne pouvait supporter qu’un autre que lui brame ses grands airs sur une scène publique. Notre Martial Lespinassières assure, jure et assène qu'il a agi de son propre chef. Dans le but de devenir calife à la place du calife. Il avait fait d'Euro Urba Aquitaine la plus foudroyante pompe à finances parmi toutes les filiales... Pourquoi ne pas en profiter pour s’approprier Euro Urba en son entier, éliminer le gêneur trop véreux, et se refaire une virginité en reniant l’esprit de son parrain ? L’explication est plausible. Quant au juge Manzoni de Milan, je ne sais pas s’il sera ravi d’apprendre que le velours fendu de la loge de la Scala servait de boite aux lettres pour des liasses de dollars accompagnées d’une simple photographie de presse en guise de cible à l’intention de quelque mafieux inconnu… La nouvelle peine de Lespinassières sera sans le moindre doute plus abondante que les trois ans dont il avait précédemment écopé pour avoir flagorné le Maire de Bordeaux et arraché la joue d’un fonctionnaire de police. A-t-il été bien chapitré ? Je n'ai guère le moyen de le savoir. Nous avons notre coupable et chacun sera ravi. Mais au-delà ? Je ne crois guère à cette histoire d’ordre donné par Antonelli. Comment un trésorier qui ne risque qu’une inculpation pour détournement d’argent au dépend d’un parti politique, pas même pour enrichissement personnel, quoique cela reste à prouver, aurait-il pu se mettre sur le dos la responsabilité d’un meurtre ? Quoique, quoique… Il y faut une personnalité qui ait un intérêt énorme à la disparition de Joss Roche-Savine. Le grand ordonnateur peut-être de tout le système, celui qui peut se permettre de sacrifier Lecommunal et Antonelli, de faire le vide autour de lui et rester seul avec son immunité devant l’Histoire. Mais c’est une autre paire de manches ! Il n’y suffira pas de quelque effet de manche pour imaginer une très très improbable mise en examen. Quant à notre vilaine inconnue de la Gare Montparnasse, elle va rester, je le crains, un mystère. J’ai cru un instant qu’il pouvait s’agir de Malina Canejan, vous savez la secrétaire de notre martial coupable, mais non, elle est trop grande, trop prude et son agenda est une ceinture de chasteté dont elle n’a voué la clef qu’au seul homme à sa taille. Un mystère probablement sans valeur, n’est-ce pas… Ah, notre Lespinassières veut vous parler. Je vous le passe. À notre prochain revoir, cher Louis. 

      -    Monsieur Braconnier ? C’est Martial Lespinassières. Oui, j’ai craqué. Une fois de plus, vous n’allez pas me pardonner. La faute en revient à cette Malina. Quand la Juge Judith-René ne venait dans nos locaux d’Euro Urba Aquitaine que pour fouiller les comptes et l’emploi du temps de Joseph, elle est allée lui dire que si un trou de deux jours ne pouvait être comblé dans mon agenda, c’est que je l’avais passé dans son lit, à remplir ses cuisses et sa bouche. J’ai dû confirmer cet alibi. Et le payer en entrant effectivement dans sa vulve et dans ses joues. Elle qui me harcelait de son amour en secret… Je vous l’avais dit : il n’y a pas de pire prison qu’une femme. Oui, elle était à ma taille. Mais elle ne me sucera plus. Qu’est-ce que ça vaut un faux témoignage, et si possible une complicité de meurtre, devant la justice ? Ce qui aurait pu n’être qu’une innocente envolée à la Scala devenait par les soins de Malina un objet caché, donc suspect. Elle haïssait Joseph, qui, croyait-elle, en voulait à son cul. C’est elle qui m’a glissé le plus gros serpent de l’ambition dans les mains. C’est son amour visqueux pour moi qui est la vérité de ce meurtre. Il n’aurait jamais dû confier à Malina le truc du velours fendu. Et est-ce que c’est tuer que de coincer quelques bouts de papier dans un fauteuil rouge pour purifier Euro Urba ? Vous vous rappelez comment nous jouions à manger une huître fermée ? C’est là qu’elles étaient les meilleures. Vous n’avez pas voulu être la conscience de Lespinassières. J’aurais aimé être votre ami. Mais le destin, je ne sais quel libre arbitre, quels déterminismes culturels et généalogiques, m’ont conduit là où je suis. Adieu.

      -    Comment trouvez-vous notre Lespinassières ? Attendrissant, croyez-vous ? Nous allons jouer sur du velours avec cet aveu opportun… Comment et où, dans un aussi grand et gros corps jusque-là si solide, peut-on cacher une telle fêlure ? Dites-moi, cher Louis, réfléchissez là-dessus : et si Martial s’accusait pour échapper à sa Malina ? Je vais diligenter un expert en psychologie pour avoir une idée de son profil émotionnel, petite enfance, rapport affectif à la mère, rapport d’autorité au père et toute la pelote de nerfs… Après s’être attaqué à son bienfaiteur Delmas-Vieljeux, il tuerait son bienfaiteur Joseph Roche-Savine… Comme s’il y avait en lui un désir ambivalent, schizophrénique, de construction d’un empire et d’autodestruction. À moins que… S’il prenait sur ses épaules de déménageur le fardeau de ce meurtre, assuré d’en haut de la clémence des juges et d’un fabuleux compte en banque dans je ne sais quelle Caraïbe après son second séjour en prison… Son avocat plaiderait le dégoût d’une conscience devant l’hydre de corruption dont il fallait couper la tête première. Ne dites rien, cher Louis, bisous…

Le claquement de l’écouteur s’était refermé sur un double smack amical et sur les reniflements d’un Lespinassières qui lui non plus n’avait pas eu besoin des réponses de son interlocuteur.

 

Jérôme Delépine, 170 Galerie, Grand'Rue, Poitiers, Vienne.

Photo : T. Guinhut

 

      -    Est-ce, conclue Louis, le Très Vieux Président qui est le Grand Attracteur de cette nébuleuse pourrie ? S'est-il coupé une main active, ou une prothèse innocente en perdant Lecommunal ? Joseph était-il l’autre bras à également faucher avec celui de Lespinassières ?

      -    Qu'importe les dieux à trente-six bras, répond Béatrix dédaigneuse qui avait tout entendu, laissons tomber. Et notre vie est plus précieuse que leur mort.

      -    Et que sais-tu des autres de Biron ?

      -    Letellier a pris sa retraite dans une cellule islamiste des Alpes du nord. Avec des bougies, des plumes d'oie et des bouteilles d'encre bleu des mers du sud. Ce sont les termes de son message. Virgile de Saint-Avit vient de conquérir la belle place de Directeur Général pour l’art contemporain au Ministère de la Culture. En voilà un qui sait pontifier, quelque soit le gouvernement. Quant à Arthur Felletin, je ne sais même pas s'il est mort ou vivant, dans quel état de poussière il est.

      -    Je ne sais pas non plus. C'est tout ?

      -    Je ne me rappelle que David Johannes. Il a arrêté d'écrire. Il vend des ordinateurs et des logiciels sur un parking de Libourne. Il est déjà doublé par une nouvelle génération de poètes qui s’inspirent du rap, de la bédé et du web. Mais toi... Fouchtra ! Louis Braconnier, c'est une tellement belle folie tes photos ! Comment as-tu pu faire ça ? Il t'a fallu au moins corrompre les dieux !

      -    Non, bien sûr, rit-il. Seulement travailler. Et dans le vide métaphysique encore...

      -    En tous cas, c'est autre chose que tes petites campagnes, même étonnantes, de Biron en Périgord. Je suis contente de t'avoir servie de noir premier plan pour tes photos du mur d'écrans.

      -    J'aimerais entendre Cosmorchestre. Viens boire ce Gosset avec nous... 

      -    Merci. Mais tu as derrière cette porte une bien plus séduisante compagnie. Et je suis une buveuse d'eau. Nous nous reverrons demain. Nous parlerons. Nous écouterons. Et pourquoi n’imaginerait-on pas d’associer tes images avec ma musique dans un nouveau spectacle total ? Connais-tu mon premier numéro d'opus ? Les Madrigaux de la Sibylle, deux voix entrelacées ?

      -    Oui... sourit-il en poussant la porte d’un air entendu.

Ce dialogue n'avait pas eu le temps de réchauffer une bouteille dont Louis fait sauter le muselet et le bouchon. Jusqu'au tintement musical d'un néon du plafonnier qui, faute de supporter le choc, s'éteint en grésillant. Des millions de quarks de Gosset, charmes étranges et sommets de beauté montent dans la flûte de Champagne. Les fines bulles caracolent en imprévisibles trajets d'idées sur les papilles, allumant quatre yeux de suaves moiteurs consommées.

Soudain, Louis voit l'encéphalogramme plat des ondes radio de SETI s'agiter, survolté... De quel message extraterrestre ? 

      -    Ne t'excite pas, rit Champagne. C'est tous les soirs pareils. C'est l'heure où le gros Francis fait rissoler la sueur de ses immondes hamburgers au four micro-ondes. Ce n'est qu'un parasitisme radioélectrique pas encore éliminé. En Australie, ils se sont acharnés là-dessus avant de leur comprendre d'où ça leur venait. Louis... raconte-moi tout. Cette nuit. Toi, Éros, Lecommunal et le reste.

      -    Oh, il y faudrait bien plus que la nuit. Pire qu'une liasse de procès-verbal de la Juge Judith-Renée. Sans compter Robert, Léo, Julius, Joss, Orlu, Lespinassières, Geneviève et Flore la vivante...

      -    Eh bien, commence. Lance tout ça sur la tactilité du clavier, écris-moi. Avec des phrases félines. Fait moi rire, pleurer ; et rêver. Si je ne flanche pas, je serais ta lectrice idéale. Et nous l'envoyons dans le partout et le vide de là-haut qui est aussi le bas. Dans un univers qui n'a jamais commencé et jamais cessé d'envoyer ses événements, ses débuts et ses fins dans l'éternité. Nous l'envoyons vers les étoiles, vers toutes les intelligences possibles...

      -    Crois-tu ? Déjà un peu ivre, chère Champagne ? Je ne sais pas écrire. Ce ne sera qu'une mauvaise et trop rapide coda. Un prélude comme à l'art de toucher le clavecin. Cette histoire n'est jamais finie. Les événements et les connaissances vont continuer d'agiter, de changer et reprendre le monde et ses personnages. S'il fallait que je me lance là-dedans... J'aurais besoin d'Éros. Et de solitude. Et de la patience d'une oreille.

      -    Oui, oui, glousse-t-elle, tapant toujours sur le clavier ce qu'elle entend et dit pour le perdre dans l'impossible mémoire du temps et de l'espace.

      -    Si nous envoyions le Requiem de Béatrix Porte-Dijeaux ?

Aussitôt dit, aussitôt fait, par l'agilité des doigts de Champagne, dont l'art du clavier semble éveiller les sombres, les profondes voix de basses lentes et inaugurales que des mouvements virevoltants changent peu à peu et pour la plus grande part de l'a capella en enlacements de plaisirs audibles, de joies...

      - Et dans ton livre de photographies... Tu crois que ? Louis, j'aimerais entrer dans ton livre ; même si je n’y suis qu’une petite souris de bas de page...

      -    Comment n’y avais-je pas pensé plus tôt ! Ce clavier omnivore et planétaire, il me le faut avec tes doigts.

En effet, leurs ongles sont vivement peints d’une lune et de ses quartiers, d’anneaux de Saturne, de Vénus et d’étoiles, de constellations diverses, effleurant le clavier au ton nocturne. Que la photographie ordonne dans une composition diagonale, et sur fond d’un angle de plaid feuillu…

      -   Oh merci ! Je suis comblée… Ce livre que tu dédieras ?

      -    À ma fille… 

 

FIN

 

 

Bibliographie partielle

 

 

      I  Une route des vins de Blaye en Médoc

 

Michel Donaz : Encyclopédie des crus classés du Bordelais, Julliard, 1981.

Robert Parker : Les vins de Bordeaux, Solar, 1993.

Léo Morillon : Actualité politique du platonisme, Gallimard, 1974.

Robert Garonne : Repenser les Bordeaux de 1855, Le Temps Felletin, 1985.

 

      II  Un appartement à Bordeaux

 

Louis Braconnier : Medio Acquae, Le Temps Felletin, 1988, réed. Courrier d’Aquitaine, 1993.

Léo Morillon : L'Art comme déchet de l'idée, Seuil, 1984.

Léo Morillon : La Cité responsable, Gallimard, 1986.

 

  III  Bironpolis

 

Patrice Letellier : Œuvres, La Pléiade, Gallimard, 1996.

Léo Morillon : L'Etincelle contrariée, Essai sur l'éducation pénitentiaire, Gallimard, 1979.

Léo Morillon : Les Territoires oppressifs, ou les conjurations contre l’idée, PUF, 1982.

Léo Morillon : Idéalisme et déconstruction. Une impasse ? Gallimard, 1996.

Léo Morillon : Les Nuages de Titien, Fata Morgana, 1999.

Hubert Portal : La Fabrique art contemporain, La Différence, 1989.

David Johannes : Poèmes morts, Le Bousier, 1987.

 

      IV V VI  Éros à Sauvages

 

Nouveau dictionnaire de sexologie, J.J. Pauvert, 1965.

Pascal Bruckner/Alain Finkielkraut : Le Nouveau désordre amoureux, Seuil, 1977.

Julius Evola : La Métaphysique du Sexe, L'Age d'homme, 1989.

Friedrich-Karl Forberg : Manuel d'érotologie classique, Joelle Losfeld, 1995.

Louis Braconnier : Sentiers de Périgord, Duculot, 1992.

Léo Morillon : Pour une sexualité communautaire. Fragments posthumes, PUF, 2000.

David Johannes : Elégies érogènes, La Perla, 1989.

 

 

      VII  Job

 

Louis Braconnier : Sentiers de Quercy, Duculot, 1996.

Louis Braconnier : Une Histoire de la photographie de paysage, Land, 2000.

 

 

      VIII  De natura rerum

 

Lucrèce : De rerum natura / De la nature des choses, Aubier, 1993. 

Paul Couteau : Le Grand escalier, des quarks aux galaxies, Flammarion, 1992.

Trinh Xuan Thuan : La Mélodie secrète, Fayard, 1992.

Etienne Klein : Conversations avec le sphinx, les paradoxes en physique, Albin Michel, 1992.

Stephens Hawking : Commencement du temps et fin de la physique, Flammarion 1992.

La Science au présent, Encyclopaedia Universalis, 1992.

La Nouvelle physique, sous la direction de Paul Davies, Flammarion, 1993.

Georges Smoot : Les rides du temps. L'univers 300000 ans après le big bang, Flammarion, 1994.

Claude Allègre : La Défaite de Platon, ou la science au XX° siècle, Fayard, 1995.

Laurent Nottale : La Relativité dans tous ses états, Hachette Littératures, 1998.

Dr Raymond Moody : La Vie après la vie, Laffont, 1977.

Jean Montaldo : Lettre ouverte d'un chien à François Mitterrand au nom de la liberté d'aboyer ; Mitterrand et les quarante voleurs ; Rendez l'argent, Albin Michel, 1993, 1994, 1995.

Léo Strauss : Le libéralisme antique et moderne ; Qu’est-ce que la philosophie politique ? ; Histoire de la philosophie politique, PUF, 1990, 1992, 1994.

John Rawls : Théorie de la justice, Seuil, 1987, Libéralisme politique, PUF, 1995.

Yolande Rivière : Léo Morillon, une vie excavée, Gallimard, 2003.

Béatrix Porte-Dijeaux, collectif, Domaine Musical, 1997.

Rémi Vénasque : Astrophysique et métaphysique, Science & Conscience, 2003.

Louis Braconnier : De natura rerum, Casati editore / Sixtine and Hudson, à paraître.

 

 

Toute ressemblance avec des personnes

ou des organismes réels serait purement fortuite

et n'engagerait en aucune manière la responsabilité de l'auteur.

De même, la ville de Bordeaux, l'observatoire du Pic du Midi, le CERN de Genève,

le radiotélescope de Nançay et autres lieux sont traités avec toutes les libertés de la fiction.

 

Thierry Guinhut

Extrait du roman : La République des rêves, synopsis et sommaire

Une vie d'écriture et de photographie

 

Photo : T. Guinhut.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : thierry-guinhut-litteratures.com
  • : Des livres publiés aux critiques littéraires, en passant par des inédits : essais, sonnets, extraits de romans à venir... Le monde des littératures et d'une pensée politique et esthétique par l'écrivain et photographe Thierry Guinhut.
  • Contact

Index des auteurs et des thèmes traités

Les livres publiés, romans, albums, essais :
Une vie d'écriture et de photographie



 

 

 

 

 

 

 

Ackroyd

Londres la biographie, William, Trois frères

Queer-city, l'homosexualité à Londres

 

 

 

 

 

 

Adams

Essais sur le beau en photographie

 

 

 

 

 

 

 

Aira

Congrès de littérature et de magie

 

Ajvaz

Fantastique : L'Autre île, L'Autre ville

 

 

 

 

 

 

Akhmatova

Requiem pour Anna Akhmatova

 

 

 

 

 

 

 

Alberti

Momus le Prince, La Statue, Propos de table

 

 

 

 

 

 

Allemagne

Tellkamp : La Tour ; Seiler : Kruso

Les familles de Leo et Kaiser-Muhlecker

 

 

 

 

 

 

Amis

Inside Story, Flèche du temps, Zone d'intérêt

Réussir L'Information Martin Amis

Lionel Asbo, Chien jaune, Guerre au cliché

 

 

 

 

 

 

Amour, sexualité

A une jeune Aphrodite de marbre

Borges : Poèmes d’amour

Guarnieri : Brahms et Clara Schumann

Vigolo : La Virgilia

Jean Claude Bologne historien de l'amour

Luc Ferry : De l'amour au XXI° siècle

Philosophie de l'amour : Ogien, Ackerman

Le lit de la poésie érotique

Erotisme, pornographie : Pauvert, Roszak, Lestrade

Une Histoire des sexualités ; Foucault : Les Aveux de la chair

 

 

 

 

 

 

Ampuero

Cuba quand nous étions révolutionnaires

 

 

 

 

 

 

 

Animaux

Elien Ursin : Personnalité et Prosopopée des animaux

Rencontre avec des animaux extraordinaires

Quand les chauve-souris chantent, les animaux ont-ils des droits ?

Jusqu'où faut-il respecter les animaux ? Animalisme et humanisme

L'incroyable bestiaire de l'émerveillement

Philosophie porcine du harcèlement

Philosophie animale, bestioles, musicanimales

Chats littéraires et philosophie féline

Apologues politiques, satiriques et familiers

Meshkov : Chien Lodok, l'humaine tyrannie

Le corbeau de Max Porter

 

 

 

 

 

 

Antiquité

Le sens de la mythologie et des Enfers

Métamorphoses d'Ovide et mythes grecs

Eloge des déesses grecques et de Vénus

Belles lettres grecques d'Homère à Lucien

Anthologies littéraires gréco-romaines

Imperator, Arma, Nuits antiques, Ex machina

Histoire auguste et historiens païens

Rome et l'effondrement de l'empire

Esthétique des ruines : Schnapp, Koudelka

De César à Fellini par la poésie latine

Les Amazones par Mayor et Testart

Le Pogge et Lucrèce par Greenblatt

Des romans grecs et latins

 

 

 

 

 

 

Antisémitisme

Histoire et rhétorique de l'antisémitisme

De Mein Kampf à la chambre à gaz

Céline et les pamphlets antisémites

Wagner, Tristan und Isolde et antisémitisme

Kertesz : Sauvegarde

Eloge d'Israël

 

 

 

 

 

 

Appelfeld

Les Partisans, Histoire d'une vie

 

 

 

 

 

 

 

Arbres

Leur vie, leur plaidoirie : Wohlleben, Stone

Richard Powers : L'Arbre-monde

 

 

 

 

 

 

Arendt

Banalité du mal, banalité de la culture

Liberté d'être libre et Cahier de L'Herne

Conscience morale, littérature, Benjamin

Anders : Molussie et Obsolescence

 

 

 

 

 

 

 

Argent

Veau d'or ou sagesse de l'argent : Aristote, Simmel, Friedman, Bruckner

 

 

 

 

 

 

Aristote

Aristote, père de la philosophie

Rire de tout ? D’Aristote à San-Antonio

 

 

 

 

 

 

Art contemporain

Que restera-t-il de l’art contemporain ?

L'art contemporain est-il encore de l'art ?

Décadence ou effervescence de la peinture

L'image de l'artiste de l'Antiquité à l'art conceptuel

Faillite et universalité de la beauté

Michel Guérin : Le Temps de l'art

Théories du portrait depuis la Renaissance

L'art brut, exclusion et couronnement

Hans Belting : Faces

Piss Christ, icone chrétienne par Serrano

 

 

 

 

 

 

Attar

Le Cantique des oiseaux

 

 

 

 

 

 

Atwood

De la Servante écarlate à Consilience

Contes réalistes et gothiques d'Alphinland

Graine de sorcière, réécriture de La Tempête

 

 

 

 

 

 

Bachmann

Celan Bachmann : Lettres amoureuses

Toute personne qui tombe a des ailes, poèmes

 

 

 

 

 

 

 

Bakounine

Serions-nous plus libres sans l'Etat ?

L'anarchisme : tyrannie ou liberté ?

 

 

 

 

 

 

Ballard

Le romancier philosophe de Crash et Millenium people

Nouvelles : un artiste de la science-fiction

 

 

 

 

 

 

 

Bande dessinée, Manga

Roman graphique et bande-dessinée

Mangas horrifiques et dystopiques

 

 

 

 

 

 

 

Barcelo

Cahiers d'Himalaya, Nuit sur le mont chauve

 

 

 

 

 

 

 

Barrett Browning

E. Barrett Browning et autres sonnettistes

 

 

 

 

 

 

 

Bashô

Bashô : L'intégrale des haikus

 

 

 

 

 

 

Basile

Le conte des contes, merveilleux rabelaisien

 

 

 

 

 

 

Bastiat

Le libéralisme contre l'illusion de l'Etat

 

 

 

 

 

 

Baudelaire

Baudelaire, charogne ou esthète moderne ?

"L'homme et la mer", romantisme noir

Vanité et génie du dandysme

Baudelaire de Walter Benjamin

Poésie en vers et poésie en prose

 

 

 

 

 

 

Beauté, laideur

Faillite et universalité de la beauté, de l'Antiquité à notre contemporain, essai, La Mouette de Minerve éditeur

Art et bauté, de Platon à l’art contemporain

Laideur et mocheté

Peintures et paysages sublimes

 

 

 

 

 

 

Beckett 

En attendant Godot : le dénouement

 

 

 

 

 

 

Benjamin

Baudelaire par Walter Benjamin

Conscience morale et littérature

Critique de la violence et vices politiques

Flâneurs et voyageurs

Walter Benjamin : les soixante-treize sonnets

Paris capitale des chiffonniers du XIX°siècle

 

 

 

 

 

 

Benni

Toutes les richesses, Grammaire de Dieu

 

 

 

 

 

 

Bernhard

Goethe se mheurt et autres vérités

 

 

 

 

 

 

 

Bibliothèques

Histoire de l'écriture & Histoire du livre

Bibliophilie : Nodier, Eco, Apollinaire

Eloges des librairies, libraires et lecteurs

Babel des routes de la traduction

Des jardins & des livres, Fondation Bodmer

De l'incendie des livres et des bibliothèques

Bibliothèques pillées sous l'Occupation

Bibliothèques vaticane et militaires

Masques et théâtre en éditions rares

De Saint-Jérôme au contemporain

Haine de la littérature et de la culture

Rabie : La Bibliothèque enchantée

Bibliothèques du monde, or des manuscrits

Du papyrus à Google-books : Darnton, Eco

Bibliothèques perdues et fictionnelles

Livres perdus : Straten,  Schlanger, Olender

Bibliophilie rare : Géants et nains

Manguel ; Uniques fondation Bodmer

 

 

 

 

 

 

 

Blake

Chesterton, Jordis : William Blake ou l’infini

Le Mariage du ciel et de l’enfer

 

 

 

 

 

 

 

Blasphème

Eloge du blasphème : Thomas-d'Aquin, Rushdie, Cabantous, Beccaria

 

 

 

 

 

 

Blog, critique

Du Blog comme œuvre d’art

Pour une éthique de la critique littéraire

Du temps des livres aux vérités du roman

 

 

 

 

 

 

 

Bloom

Amour, amitié et culture générale

 

 

 

 

 

 

 

Bloy

Le désespéré enlumineur de haines

 

 

 

 

 

 

 

Bolaño

L’artiste et le mal : 2666, Nocturne du Chili

Les parenthèses du chien romantique

Poète métaphysique et romancier politique

 

 

 

 

 

 

 

Bonnefoy

La poésie du legs : Ensemble encore

 

Borel

Pétrus Borel lycanthrope du romantisme noir

 

 

 

 

 

 

 

Borges

Un Borges idéal, équivalent de l'univers

Géographies des bibliothèques enchantées

Poèmes d’amour, une anthologie

 

 

 

 

 

 

 

Brague

Légitimité de l'humanisme et de l'Histoire

Eloge paradoxal du christianisme, sur l'islam

 

 

 

 

 

 

Brésil

Poésie, arts primitifs et populaires du Brésil

 

 

 

 

 

 

Bruckner

La Sagesse de l'argent

Pour l'annulation de la Cancel-culture

 

Brume et brouillard

Science, littérature et art du brouillard

 

 

 

 

 

 

Burgess

Folle semence de L'Orange mécanique

 

 

 

 

 

 

 

Burnside

De la maison muette à l'Eté des noyés

 

 

 

 

 

 

Butor

Butor poète et imagier du Temps qui court

Butor Barcelo : Une nuit sur le mont chauve

 

 

 

 

 

 

Cabré

Confiteor : devant le mystère du mal

 

 

 

 

 

 

 

Canetti

La Langue sauvée de l'autobiographie

 

 

 

 

 

 

Capek

La Guerre totalitaire des salamandres

 

 

 

 

 

 

Capitalisme

Eloge des péchés capitaux du capitalisme

De l'argument spécieux des inégalités

La sagesse de l'argent : Pascal Bruckner

Vers le paradis fiscal français ?

 

 

 

 

 

 

Carrion

Les orphelins du futur post-nucléaire

Eloges des librairies et des libraires

 

 

 

 

 

 

 

Cartarescu

La trilogie roumaine d'Orbitor, Solénoïde ; Manea : La Tanière

 

 

 

 

 

 

 

Cartographie

Atlas des mondes réels et imaginaires

 

 

 

 

 

 

 

Casanova

Icosameron et Histoire de ma vie

 

 

 

 

 

 

Catton

La Répétition, Les Luminaires

 

 

 

 

 

 

Cavazzoni

Les Géants imbéciles et autres Idiots

 

 

 

 

 

 

 

Celan

Paul Celan minotaure de la poésie

Celan et Bachmann : Lettres amoureuses

 

 

 

 

 

 

Céline

Voyage au bout des pamphlets antisémites

Guerre : l'expressionnisme vainqueur

Céline et Proust, la recherche du voyage

 

 

 

 

 

 

 

Censure et autodafé

Requiem pour la liberté d’expression : entre Milton et Darnton, Charlie et Zemmour

Livres censurés et colères morales

Incendie des livres et des bibliothèques : Polastron, Baez, Steiner, Canetti, Bradbury

Totalitarisme et Renseignement

Pour l'annulation de la cancel culture

 

 

 

 

 

 

Cervantès

Don Quichotte peint par Gérard Garouste

Don Quichotte par Pietro Citati et Avellaneda

 

 

 

 

 

 

Cheng

Francois Cheng, Longue route et poésie

 

 

 

 

 

 

Chesterton

William Blake ou l'infini

Le fantaisiste du roman policier catholique

 

Chevalier

La Dernière fugitive, À l'orée du verger

Le Nouveau, rééecriture d'Othello

Chevalier-la-derniere-fugitive

 

Chine

Chen Ming : Les Nuages noirs de Mao

Du Gène du garde rouge aux Confessions d'un traître à la patrie

Anthologie de la poésie chinoise en Pléiade

 

 

 

 

 

 

Civilisation

Petit précis de civilisations comparées

Identité, assimilation : Finkielkraut, Tribalat

 

 

 

 

 

 

 

Climat

Histoire du climat et idéologie écologiste

Tyrannie écologiste et suicide économique

 

 

 

 

 

 

Coe

Peines politiques anglaises perdues

 

 

 

 

 

 

 

Colonialisme

De Bartolomé de Las Casas à Jules Verne

Métamorphoses du colonialisme

Mario Vargas Llosa : Le rêve du Celte

Histoire amérindienne

 

 

 

 

 

 

Communisme

"Hommage à la culture communiste"

Karl Marx théoricien du totalitarisme

Lénine et Staline exécuteurs du totalitarisme

 

 

 

 

 

 

Constant Benjamin

Libertés politiques et romantiques

 

 

 

 

 

 

Corbin

Fraicheur de l'herbe et de la pluie

Histoire du silence et des odeurs

Histoire du repos, lenteur, loisir, paresse

 

 

 

 

 

 

 

Cosmos

Cosmos de littérature, de science, d'art et de philosophie

 

 

 

 

 

 

Couleurs
Couleurs de l'Occident : Fischer, Alberti

Couleurs, cochenille, rayures : Pastoureau

Nuanciers de la rose et du rose

Profondeurs, lumières du noir et du blanc

Couleurs des monstres politiques

 

 

 

 

 


Crime et délinquance

Jonas T. Bengtsson et Jack Black

 

 

 

 

 

 

 

Cronenberg

Science-fiction biotechnologique : de Consumés à Existenz

 

 

 

 

 

 

 

Dandysme

Brummell, Barbey d'Aurevilly, Baudelaire

 

 

 

 

 

 

Danielewski

La Maison des feuilles, labyrinthe psychique

 

 

 

 

 

 

Dante

Traduire et vivre La Divine comédie

Enfer et Purgatoire de la traduction idéale

De la Vita nuova à la sagesse du Banquet

Manguel : la curiosité dantesque

 

 

 

 

 

 

Daoud

Meursault contre-enquête, Zabor

Le Peintre dévorant la femme

 

 

 

 

 

 

 

Darger

Les Fillettes-papillons de l'art brut

 

 

 

 

 

 

Darnton

Requiem pour la liberté d’expression

Destins du livre et des bibliothèques

Un Tour de France littéraire au XVIII°

 

 

 

 

 

 

 

Daumal

Mont analogue et esprit de l'alpinisme

 

 

 

 

 

 

Defoe

Robinson Crusoé et romans picaresques

 

 

 

 

 

 

 

De Luca

Impossible, La Nature exposée

 

 

 

 

 

 

 

Démocratie

Démocratie libérale versus constructivisme

De l'humiliation électorale

 

 

 

 

 

 

 

Derrida

Faut-il pardonner Derrida ?

Bestiaire de Derrida et Musicanimale

Déconstruire Derrida et les arts du visible

 

 

 

 

 

 

Descola

Anthropologie des mondes et du visible

 

 

 

 

 

 

Dick

Philip K. Dick : Nouvelles et science-fiction

Hitlérienne uchronie par Philip K. Dick

 

 

 

 

 

 

 

Dickinson

Devrais-je être amoureux d’Emily Dickinson ?

Emily Dickinson de Diane de Selliers à Charyn

 

 

 

 

 

 

 

Dillard

Eloge de la nature : Une enfance américaine, Pèlerinage à Tinker Creek

 

 

 

 

 

 

 

Diogène

Chien cynique et animaux philosophiques

 

 

 

 

 

 

 

Dostoïevski

Dostoïevski par le biographe Joseph Frank

 

 

 

 

 

 

Eco

Umberto Eco, surhomme des bibliothèques

Construire l’ennemi et autres embryons

Numéro zéro, pamphlet des médias

Société liquide et questions morales

Baudolino ou les merveilles du Moyen Âge

Eco, Darnton : Du livre à Google Books

 

 

 

 

 

 

 

Ecologie, Ecologismes

Greenbomber, écoterroriste

Archéologie de l’écologie politique

Monstrum oecologicum, éolien et nucléaire

Ravages de l'obscurantisme vert

Wohlleben, Stone : La Vie secrète des arbres, peuvent-il plaider ?

Naomi Klein : anticapitalisme et climat

Biophilia : Wilson, Bartram, Sjöberg

John Muir, Nam Shepherd, Bernd Heinrich

Emerson : Travaux ; Lane : Vie dans les bois

Révolutions vertes et libérales : Manier

Kervasdoué : Ils ont perdu la raison

Powers écoromancier de L'Arbre-monde

Ernest Callenbach : Ecotopia

 

 

 

 

 

 

Editeurs

Eloge de L'Atelier contemporain

Diane de Selliers : Dit du Genji, Shakespeare

Monsieur Toussaint Louverture

Mnémos ou la mémoire du futur

 

 

 

 

 

 

Education

Pour une éducation libérale

Allan Bloom : Déclin de la culture générale

Déséducation et rééducation idéologique

Haine de la littérature et de la culture

De l'avenir des Anciens

 

 

 

 

 

 

Eluard

« Courage », l'engagement en question

 

 

 

 

 

 

 

Emerson

Les Travaux et les jours de l'écologisme

 

 

 

 

 

 

 

Enfers

L'Enfer, mythologie des lieux

Enfers d'Asie, Pu Songling, Hearn

 

 

 

 

 

 

 

Erasme

Erasme, Manuzio : Adages et humanisme

Eloge de vos folies contemporaines

 

 

 

 

 

 

 

Esclavage

Esclavage en Moyen âge, Islam, Amériques

 

 

 

 

 

 

Espagne

Histoire romanesque du franquisme

Benito Pérez Galdos, romancier espagnol

 

 

 

 

 

 

Etat

Serions-nous plus libres sans l'Etat ?

Constructivisme versus démocratie libérale

Amendements libéraux à la Constitution

Couleurs des monstres politiques

Française tyrannie, actualité de Tocqueville

Socialisme et connaissance inutile

Patriotisme et patriotisme économique

La pandémie des postures idéologiques

Agonie scientifique et sophisme français

Impéritie de l'Etat, atteinte aux libertés

Retraite communiste ou raisonnée

 

 

 

 

 

 

 

Etats-Unis romans

Dérives post-américaines

Rana Dasgupta : Solo, destin américain

Bret Easton Ellis : Eclats, American psycho

Eugenides : Middlesex, Roman du mariage

Bernardine Evaristo : Fille, femme, autre

La Muse de Jonathan Galassi

Gardner : La Symphonie des spectres

Lauren Groff : Les Furies

Hallberg, Franzen : City on fire, Freedom

Jonathan Lethem : Chronic-city

Luiselli : Les Dents, Archives des enfants

Rick Moody : Démonologies

De la Pava, Marissa Pessl : les agents du mal

Penn Warren : Grande forêt, Hommes du roi

Shteyngart : Super triste histoire d'amour

Tartt : Chardonneret, Maître des illusions

Wright, Ellison, Baldwin, Scott-Heron

 

 

 

 

 

 

 

Europe

Du mythe européen aux Lettres européennes

 

 

 

 

 

 

Fables politiques

Le bouffon interdit, L'animal mariage, 2025 l'animale utopie, L'ânesse et la sangsue

Les chats menacés par la religion des rats, L'Etat-providence à l'assaut des lions, De l'alternance en Démocratie animale, Des porcs et de la dette

 

 

 

 

 

 

 

Fabre

Jean-Henri Fabre, prince de l'entomologie

 

 

 

 

 

 

 

Facebook

Facebook, IPhone : tyrannie ou libertés ?

 

 

 

 

 

 

Fallada

Seul dans Berlin : résistance antinazie

 

 

 

 

 

 

Fantastique

Dracula et autres vampires

Lectures du mythe de Frankenstein

Montgomery Bird : Sheppard Lee

Karlsson : La Pièce ; Jääskeläinen : Lumikko

Michal Ajvaz : de l'Autre île à l'Autre ville

Morselli Dissipatio, Longo L'Homme vertical

Présences & absences fantastiques : Karlsson, Pépin, Trias de Bes, Epsmark, Beydoun

 

 

 

 

 

 

Fascisme

Histoire du fascisme et de Mussolini

De Mein Kampf à la chambre à gaz

Haushofer : Sonnets de Moabit

 

 

 

 

 

 

 

Femmes

Lettre à une jeune femme politique

Humanisme et civilisation devant le viol

Harcèlement et séduction

Les Amazones par Mayor et Testart

Christine de Pizan, féministe du Moyen Âge

Naomi Alderman : Le Pouvoir

Histoire des féminités littéraires

Rachilde et la revanche des autrices

La révolution du féminin

Jalons du féminisme : Bonnet, Fraisse, Gay

Camille Froidevaux-Metterie : Seins

Herland, Egalie : républiques des femmes

Bernardine Evaristo, Imbolo Mbue

 

 

 

 

 

 

Ferré

Providence du lecteur, Karnaval capitaliste ?

 

 

 

 

 

 

Ferry

Mythologie et philosophie

Transhumanisme, intelligence artificielle, robotique

De l’Amour ; philosophie pour le XXI° siècle

 

 

 

 

 

 

 

Finkielkraut

L'Après littérature

L’identité malheureuse

 

 

 

 

 

 

Flanagan

Livre de Gould et Histoire de la Tasmanie

 

 

 

 

 

 

 

Foster Wallace

L'Infinie comédie : esbroufe ou génie ?

 

 

 

 

 

 

 

Foucault

Pouvoirs et libertés de Foucault en Pléiade

Maîtres de vérité, Question anthropologique

Herculine Barbin : hermaphrodite et genre

Les Aveux de la chair

Destin des prisons et angélisme pénal

 

 

 

 

 

 

 

Fragoso

Le Tigre de la pédophilie

 

 

 

 

 

 

 

France

Identité française et immigration

Eloge, blâme : Histoire mondiale de la France

Identité, assimilation : Finkielkraut, Tribalat

Antilibéralisme : Darien, Macron, Gauchet

La France de Sloterdijk et Tardif-Perroux

 

 

 

 

 

 

France Littérature contemporaine

Blas de Roblès de Nemo à l'ethnologie

Briet : Fixer le ciel au mur

Haddad : Le Peintre d’éventail

Haddad : Nouvelles du jour et de la nuit

Jourde : Festins Secrets

Littell : Les Bienveillantes

Louis-Combet : Bethsabée, Rembrandt

Nadaud : Des montagnes et des dieux

Le roman des cinéastes. Ohl : Redrum

Eric Poindron : Bal de fantômes

Reinhardt : Le Système Victoria

Sollers : Vie divine et Guerre du goût

Villemain : Ils marchent le regard fier

 

 

 

 

 

 

Fuentes

La Volonté et la fortune

Crescendo du temps et amour faustien : Anniversaire, L'Instinct d'Inez

Diane chasseresse et Bonheur des familles

Le Siège de l’aigle politique

 

 

 

 

 

 

 

Fumaroli

De la République des lettres et de Peiresc

 

 

 

 

 

 

Gaddis

William Gaddis, un géant sibyllin

 

 

 

 

 

 

Gamboa

Maison politique, un roman baroque

 

 

 

 

 

 

Garouste

Don Quichotte, Vraiment peindre

 

 

 

 

 

 

 

Gass

Au bout du tunnel : Sonate cartésienne

 

 

 

 

 

 

 

Gavelis

Vilnius poker, conscience balte

 

 

 

 

 

 

Genèse

Adam et Eve, mythe et historicité

La Genèse illustrée par l'abstraction

 

 

 

 

 

 

 

Gilgamesh
L'épopée originelle et sa photographie


 

 

 

 

 

 

Gibson

Neuromancien, Identification des schémas

 

 

 

 

 

 

Girard

René Girard, Conversion de l'art, violence

 

 

 

 

 

 

 

Goethe

Chemins de Goethe avec Pietro Citati

Goethe et la France, Fondation Bodmer

Thomas Bernhard : Goethe se mheurt

Arno Schmidt : Goethe et un admirateur

 

 

 

 

 

 

 

Gothiques

Frankenstein et autres romans gothiques

 

 

 

 

 

 

Golovkina

Les Vaincus de la terreur communiste

 

 

 

 

 

 

 

Goytisolo

Un dissident espagnol

 

 

 

 

 

 

Gracian

L’homme de cour, Traités politiques

 

 

 

 

 

 

 

Gracq

Les Terres du couchant, conte philosophique

 

 

 

 

 

 

Grandes

Le franquisme du Cœur glacé

 

 

 

 

 

 

 

Greenblatt

Shakespeare : Will le magnifique

Le Pogge et Lucrèce au Quattrocento

Adam et Eve, mythe et historicité

 

 

 

 

 

 

 

Guerre et violence

John Keegan : Histoire de la guerre

Storia della guerra di John Keegan

Guerre et paix à la Fondation Martin Bodmer

Violence, biblique, romaine et Terreur

Violence et vices politiques

Battle royale, cruelle téléréalité

Honni soit qui Syrie pense

Emeutes et violences urbaines

Mortel fait divers et paravent idéologique

Violences policières et antipolicières

Stefan Brijs : Courrier des tranchées

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Une vie d'écriture et de photographie

 

 

 

 

 

 

Guinhut Muses Academy

Muses Academy, roman : synopsis, Prologue

I L'ouverture des portes

II Récit de l'Architecte : Uranos ou l'Orgueil

Première soirée : dialogue et jury des Muses

V Récit de la danseuse Terpsichore

IX Récit du cinéaste : L’ecpyrose de l’Envie

XI Récit de la Musicienne : La Gourmandise

XIII Récit d'Erato : la peintresse assassine

XVII Polymnie ou la tyrannie politique

XIX Calliope jeuvidéaste : Civilisation et Barbarie

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Philosophie politique

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Faillite et universalité de la beauté, de l'Antiquité à notre contemporain, essai

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Au Coeur des Pyrénées

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Pyrénées entre Aneto et Canigou

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Haut-Languedoc

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Montagne Noire : Journal de marche

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut Triptyques

Le carnet des Triptyques géographiques

 

 

 

 

 

 

Guinhut Le Recours aux Monts du Cantal

Traversées. Le recours à la montagne

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Le Marais poitevin

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut La République des rêves

La République des rêves, roman

I Une route des vins de Blaye au Médoc

II La Conscience de Bordeaux

II Le Faust de Bordeaux

III Bironpolis. Incipit

III Bironpolis. Les nuages de Titien 

IV Eros à Sauvages : Les belles inconnues

IV Eros : Mélissa et les sciences politiques

VII Le Testament de Job

VIII De natura rerum. Incipit

VIII De natura rerum. Euro Urba

VIII De natura rerum. Montée vers l’Empyrée

VIII De natura rerum excipit

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut Les Métamorphoses de Vivant

I Synopsis, sommaire et prologue

II Arielle Hawks prêtresse des médias

III La Princesse de Monthluc-Parme

IV Francastel, frontnationaliste

V Greenbomber, écoterroriste

VI Lou-Hyde Motion, Jésus-Bouddha-Star

VII Démona Virago, cruella du-postféminisme

 

 

 

 

 

 

Guinhut Voyages en archipel

I De par Marie à Bologne descendu

IX De New-York à Pacifica

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut Sonnets

À une jeune Aphrodite de marbre

Sonnets des paysages

Sonnets de l'Art poétique

Sonnets autobiographiques

Des peintres : Crivelli, Titien, Rothko, Tàpies, Twombly

Trois requiem : Selma, Mandelstam, Malala

 

 

 

 

 

 

Guinhut Trois vies dans la vie d'Heinz M

I Une année sabbatique

II Hölderlin à Tübingen

III Elégies à Liesel

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut Le Passage des sierras

Un Etat libre en Pyrénées

Le Passage du Haut-Aragon

Vihuet, une disparition

 

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Ré une île en paradis

 

 

 

 

 

 

Guinhut

Photographie

 

 

 

 

 

 

Guinhut La Bibliothèque du meurtrier

Synospsis, sommaire et Prologue

I L'Artiste en-maigreur

II Enquête et pièges au labyrinthe

III L'Ecrivain voleur de vies

IV La Salle Maladeta

V Les Neiges du philosophe

VI Le Club des tee-shirts politiques

XIII Le Clone du Couloirdelavie.com.

 

 

 

 

 

 

Haddad

La Sirène d'Isé

Le Peintre d’éventail, Les Haïkus

Corps désirable, Nouvelles de jour et nuit

 

 

 

 

 

 

 

Haine

Du procès contre la haine

 

 

 

 

 

 

 

Hamsun

Faim romantique et passion nazie

 

 

 

 

 

 

 

Haushofer

Albrecht Haushofer : Sonnets de Moabit

Marlen Haushofer : Mur invisible, Mansarde

 

 

 

 

 

 

 

Hayek

De l’humiliation électorale

Serions-nous plus libres sans l'Etat ?

Tempérament et rationalisme politique

Front Socialiste National et antilibéralisme

 

 

 

 

 

 

 

Histoire

Histoire du monde en trois tours de Babel

Eloge, blâme : Histoire mondiale de la France

Statues de l'Histoire et mémoire

De Mein Kampf à la chambre à gaz

Rome du libéralisme au socialisme

Destruction des Indes : Las Casas, Verne

Jean Claude Bologne historien de l'amour

Jean Claude Bologne : Histoire du scandale

Histoire du vin et culture alimentaire

Corbin, Vigarello : Histoire du corps

Berlin, du nazisme au communisme

De Mahomet au Coran, de la traite arabo-musulmane au mythe al-Andalus

L'Islam parmi le destin français

 

 

 

 

 

 

 

Hobbes

Emeutes urbaines : entre naïveté et guerre

Serions-nous plus libres sans l'Etat ?

 

 

 

 

 

 

 

Hoffmann

Le fantastique d'Hoffmann à Ewers

 

 

 

 

 

 

 

Hölderlin

Trois vies d'Heinz M. II Hölderlin à Tübingen

 

 

 

 

 

 

Homère

Dan Simmons : Ilium science-fictionnel

 

 

 

 

 

 

 

Homosexualité

Pasolini : Sonnets du manque amoureux

Libertés libérales : Homosexualité, drogues, prostitution, immigration

Garcia Lorca : homosexualité et création

 

 

 

 

 

 

Houellebecq

Extension du domaine de la soumission

 

 

 

 

 

 

 

Humanisme

Erasme et Aldo Manuzio

Etat et utopie de Thomas More

Le Pogge : Facéties et satires morales

Le Pogge et Lucrèce au Quattrocento

De la République des Lettres et de Peiresc

Eloge de Pétrarque humaniste et poète

Pic de la Mirandole : 900 conclusions

 

 

 

 

 

 

 

Hustvedt

Vivre, penser, regarder. Eté sans les hommes

Le Monde flamboyant d’une femme-artiste

 

 

 

 

 

 

 

Huxley

Du meilleur des mondes aux Temps futurs

 

 

 

 

 

 

 

Ilis 

Croisade des enfants, Vies parallèles, Livre des nombres

 

 

 

 

 

 

 

Impôt

Vers le paradis fiscal français ?

Sloterdijk : fiscocratie, repenser l’impôt

La dette grecque,  tonneau des Danaïdes

 

 

 

 

 

 

Inde

Coffret Inde, Bhagavad-gita, Nagarjuna

Les hijras d'Arundhati Roy et Anosh Irani

 

 

 

 

 

 

Inégalités

L'argument spécieux des inégalités : Rousseau, Marx, Piketty, Jouvenel, Hayek

 

 

 

 

 

 

Islam

Lettre à une jeune femme politique

Du fanatisme morbide islamiste

Dictatures arabes et ottomanes

Islam et Russie : choisir ses ennemis

Humanisme et civilisation devant le viol

Arbre du terrorisme, forêt d'Islam : dénis

Arbre du terrorisme, forêt d'Islam : défis

Sommes-nous islamophobes ?

Islamologie I Mahomet, Coran, al-Andalus

Islamologie II arabe et Islam en France

Claude Lévi-Strauss juge de l’Islam

Pourquoi nous ne sommes pas religieux

Vérité d’islam et vérités libérales

Identité, assimilation : Finkielkraut, Tribalat

Averroès et al-Ghazali

 

 

 

 

 

 

 

Israël

Une épine démocratique parmi l’Islam

Résistance biblique Appelfeld Les Partisans

Amos Oz : un Judas anti-fanatique

 

 

 

 

 

 

 

Jaccottet

Philippe Jaccottet : Madrigaux & Clarté

 

 

 

 

 

 

James

Voyages et nouvelles d'Henry James

 

 

 

 

 

 

 

Jankélévitch

Jankélévitch, conscience et pardon

L'enchantement musical


 

 

 

 

 

 

Japon

Bashô : L’intégrale des haïkus

Kamo no Chômei, cabane de moine et éveil

Kawabata : Pissenlits et Mont Fuji

Kiyoko Murata, Julie Otsuka : Fille de joie

Battle royale : téléréalité politique

Haruki Murakami : Le Commandeur, Kafka

Murakami Ryû : 1969, Les Bébés

Mieko Kawakami : Nuits, amants, Seins, œufs

Ôé Kenzaburô : Adieu mon livre !

Ogawa Yoko : Cristallisation secrète

Ogawa Yoko : Le Petit joueur d’échecs

À l'ombre de Tanizaki

101 poèmes du Japon d'aujourd'hui

Rires du Japon et bestiaire de Kyosai

 

 

 

 

 

 

Jünger

Carnets de guerre, tempêtes du siècle

 

 

 

 

 

 

 

Kafka

Justice au Procès : Kafka et Welles

L'intégrale des Journaux, Récits et Romans

 

 

 

 

 

 

Kant

Grandeurs et descendances des Lumières

Qu’est-ce que l’obscurantisme socialiste ?

 

 

 

 

 

 

 

Karinthy

Farémido, Epépé, ou les pays du langage

 

 

 

 

 

 

Kawabata

Pissenlits, Premières neiges sur le Mont Fuji

 

 

 

 

 

 

Kehlmann

Tyll Ulespiegle, Les Arpenteurs du monde

 

 

 

 

 

 

Kertész

Kertész : Sauvegarde contre l'antisémitisme

 

 

 

 

 

 

 

Kjaerstad

Le Séducteur, Le Conquérant, Aléa

 

 

 

 

 

 

Knausgaard

Autobiographies scandinaves

 

 

 

 

 

 

Kosztolanyi

Portraits, Kornél Esti

 

 

 

 

 

 

 

Krazsnahorkaï

La Venue d'Isaie ; Guerre & Guerre

Le retour de Seiobo et du baron Wenckheim

 

 

 

 

 

 

 

La Fontaine

Des Fables enfantines et politiques

Guinhut : Fables politiques

 

 

 

 

 

 

Lagerlöf

Le voyage de Nils Holgersson

 

 

 

 

 

 

 

Lainez

Lainez : Bomarzo ; Fresan : Melville

 

 

 

 

 

 

 

Lamartine

Le lac, élégie romantique

 

 

 

 

 

 

 

Lampedusa

Le Professeur et la sirène

 

 

 

 

 

 

Langage

Euphémisme et cliché euphorisant, novlangue politique

Langage politique et informatique

Langue de porc et langue inclusive

Vulgarité langagière et règne du langage

L'arabe dans la langue française

George Steiner, tragédie et réelles présences

Vocabulaire européen des philosophies

Ben Marcus : L'Alphabet de flammes

 

 

 

 

 

 

Larsen 

L’Extravagant voyage de T.S. Spivet

 

 

 

 

 

 

 

Legayet

Satire de la cause animale et botanique

 

 

 

 

 

 

Leopardi

Génie littéraire et Zibaldone par Citati

 

 

 

 

 

 

 

Lévi-Strauss

Claude Lévi-Strauss juge de l’Islam

 

 

 

 

 

 

 

Libertés, Libéralisme

Pourquoi je suis libéral

Pour une éducation libérale

Du concept de liberté aux Penseurs libéraux

Lettre à une jeune femme politique

Le libre arbitre devant le bien et le mal

Requiem pour la liberté d’expression

Qui est John Galt ? Ayn Rand : La Grève

Ayn Rand : Atlas shrugged, la grève libérale

Mario Vargas Llosa, romancier des libertés

Homosexualité, drogues, prostitution

Serions-nous plus libres sans l'Etat ?

Tempérament et rationalisme politique

Front Socialiste National et antilibéralisme

Rome du libéralisme au socialisme

 

 

 

 

 

 

Lins

Osman Lins : Avalovara, carré magique

 

 

 

 

 

 

 

Littell

Les Bienveillantes, mythe et histoire

 

 

 

 

 

 

 

Lorca

La Colombe de Federico Garcia Lorca

 

 

 

 

 

 

Lovecraft

Depuis l'abîme du temps : l'appel de Cthulhu

Lovecraft, Je suis Providence par S.T. joshi

 

 

 

 

 

 

Lugones

Fantastique, anticipation, Forces étranges

 

 

 

 

 

 

Lumières

Grandeurs et descendances des Lumières

D'Holbach : La Théologie portative

Tolérer Voltaire et non le fanatisme

 

 

 

 

 

Machiavel

Actualités de Machiavel : Le Prince

 

 

 

 

 

 

 

Magris

Secrets et Enquête sur une guerre classée

 

 

 

 

 

 

 

Makouchinski

Un bateau pour l'Argentine

 

 

 

 

 

 

Mal

Hannah Arendt : De la banalité du mal

De l’origine et de la rédemption du mal : théologie, neurologie et politique

Le libre arbitre devant le bien et le mal

Christianophobie et désir de barbarie

Cabré Confiteor, Menéndez Salmon Medusa

Roberto Bolano : 2666, Nocturne du Chili

 

 

 

 

 

 

 

Maladie, peste

Maladie et métaphore : Wagner, Maï, Zorn

Pandémies historiques et idéologiques

Pandémies littéraires : M Shelley, J London, G R. Stewart, C McCarthy

 

 

 

 

 

 

 

Mandelstam

Poésie à Voronej et Oeuvres complètes

Trois requiem, sonnets

 

 

 

 

 

 

 

Manguel

Le cheminement dantesque de la curiosité

Le Retour et Nouvel éloge de la folie

Voyage en utopies

Lectures du mythe de Frankenstein

Je remballe ma bibliothèque

Du mythe européen aux Lettres européennes

 

 

 

 

 

 

 

Mann Thomas

Thomas Mann magicien faustien du roman

 

 

 

 

 

 

 

Marcher

De L’Art de marcher

Flâneurs et voyageurs

Le Passage des sierras

Le Recours aux Monts du Cantal

Trois vies d’Heinz M. I Une année sabbatique

 

 

 

 

 

 

Marcus

L’Alphabet de flammes, conte philosophique

 

 

 

 

 

 

 

Mari

Les Folles espérances, fresque italienne

 

 

 

 

 

 

 

Marino

Adonis, un grand poème baroque

 

 

 

 

 

 

 

Marivaux

Le Jeu de l'amour et du hasard

 

 

 

 

 

 

Martin Georges R.R.

Le Trône de fer, La Fleur de verre : fantasy, morale et philosophie politique

 

 

 

 

 

 

Martin Jean-Clet

Philosopher la science-fiction et le cinéma

Enfer de la philosophie et Coup de dés

Déconstruire Derrida

 

 

 

 

 

 

 

Marx

Karl Marx, théoricien du totalitarisme

« Hommage à la culture communiste »

De l’argument spécieux des inégalités

 

 

 

 

 

 

Mattéi

Petit précis de civilisations comparées

 

 

 

 

 

 

 

McEwan

Satire et dystopie : Une Machine comme moi, Sweet Touch, Solaire

 

 

 

 

 

 

Méditerranée

Histoire et visages de la Méditerranée

 

 

 

 

 

 

Mélancolie

Mélancolie de Burton à Földenyi

 

 

 

 

 

 

 

Melville

Billy Budd, Olivier Rey, Chritophe Averlan

Roberto Abbiati : Moby graphick

 

 

 

 

 

 

Mille et une nuits

Les Mille et une nuits de Salman Rushdie

Schéhérazade, Burton, Hanan el-Cheikh

 

 

 

 

 

 

Mitchell

Des Ecrits fantômes aux Mille automnes

 

 

 

 

 

 

 

Mode

Histoire et philosophie de la mode

 

 

 

 

 

 

Montesquieu

Eloge des arts, du luxe : Lettres persanes

Lumière de L'Esprit des lois

 

 

 

 

 

 

 

Moore

La Voix du feu, Jérusalem, V for vendetta

 

 

 

 

 

 

 

Morale

Notre virale tyrannie morale

 

 

 

 

 

 

 

More

Etat, utopie, justice sociale : More, Ogien

 

 

 

 

 

 

Morrison

Délivrances : du racisme à la rédemption

L'amour-propre de l'artiste

 

 

 

 

 

 

 

Moyen Âge

Rythmes et poésies au Moyen Âge

Umberto Eco : Baudolino

Christine de Pizan, poète feministe

Troubadours et érotisme médiéval

Le Goff, Hildegarde de Bingen

 

 

 

 

 

 

Mulisch

Siegfried, idylle noire, filiation d’Hitler

 

 

 

 

 

 

 

Murakami Haruki

Le meurtre du commandeur, Kafka

Les licornes de La Fin des temps

 

 

 

 

 

 

Muray

Philippe Muray et l'homo festivus

 

 

 

 

 

 

Musique

Musique savante contre musique populaire

Pour l'amour du piano et des compositrices

Les Amours de Brahms et Clara Schumann

Mizubayashi : Suite, Recondo : Grandfeu

Jankélévitch : L'Enchantement musical

Lady Gaga versus Mozart La Reine de la nuit

Lou Reed : chansons ou poésie ?

Schubert : Voyage d'hiver par Ian Bostridge

Grozni : Chopin contre le communisme

Wagner : Tristan und Isold et l'antisémitisme

 

 

 

 

 

 

Mythes

La Genèse illustrée par l'abstraction

Frankenstein par Manguel et Morvan

Frankenstein et autres romans gothiques

Dracula et autres vampires

Testart : L'Amazone et la cuisinière

Métamorphoses d'Ovide

Luc Ferry : Mythologie et philosophie

L’Enfer, mythologie des lieux, Hugo Lacroix

 

 

 

 

 

 

 

Nabokov

La Vénitienne et autres nouvelles

De l'identification romanesque

 

 

 

 

 

 

 

Nadas

Mémoire et Mélancolie des sirènes

La Bible, Almanach

 

 

 

 

 

 

Nadaud

Des montagnes et des dieux, deux fictions

 

 

 

 

 

 

Naipaul

Masque de l’Afrique, Semences magiques

 

 

 

 

 

 

 

Nietzsche

Bonheurs, trahisons : Dictionnaire Nietzsche

Romantisme et philosophie politique

Nietzsche poète et philosophe controversé

Les foudres de Nietzsche sont en Pléiade

Jean-Clet Martin : Enfer de la philosophie

Violences policières et antipolicières

 

 

 

 

 

 

Nooteboom

L’écrivain au parfum de la mort

 

 

 

 

 

 

Norddahl

SurVeillance, holocauste, hermaphrodisme

 

 

 

 

 

 

Oates

Le Sacrifice, Mysterieux Monsieur Kidder

 

 

 

 

 

 

 

Ôé Kenzaburo

Ôé, le Cassandre nucléaire du Japon

 

 

 

 

 

 

Ogawa 

Cristallisation secrète du totalitarisme

Au Musée du silence : Le Petit joueur d’échecs, La jeune fille à l'ouvrage

 

 

 

 

 

 

Onfray

Faut-il penser Michel Onfray ?

Censures et Autodafés

Cosmos

 

 

 

 

 

 

Oppen

Oppen, objectivisme et Format américain

Oppen

 

Orphée

Fonctions de la poésie, pouvoirs d'Orphée

 

 

 

 

 

 

Orwell

L'orwellisation sociétale

Cher Big Brother, Prism américain, français

Euphémisme, cliché euphorisant, novlangue

Contrôles financiers ou contrôles étatiques ?

Orwell 1984

 

Ovide

Métamorphoses et mythes grecs

 

 

 

 

 

 

 

Palahniuk

Le réalisme sale : Peste, L'Estomac, Orgasme

 

 

 

 

 

 

Palol

Le Jardin des Sept Crépuscules, Le Testament d'Alceste

 

 

 

 

 

 

 

Pamuk

Autobiographe d'Istanbul

Le musée de l’innocence, amour, mémoire

 

 

 

 

 

 

 

Panayotopoulos

Le Gène du doute, ou l'artiste génétique

Panayotopoulos

 

Panofsky

Iconologie de la Renaissance

 

 

 

 

 

 

Paris

Les Chiffonniers de Paris au XIX°siècle

 

 

 

 

 

 

 

Pasolini

Sonnets des tourments amoureux

 

 

 

 

 

 

Pavic

Dictionnaire khazar, Boite à écriture

 

 

 

 

 

 

 

Peinture

Traverser la peinture : Arasse, Poindron

Le tableau comme relique, cri, toucher

Peintures et paysages sublimes

Sonnets des peintres : Crivelli, Titien, Rohtko, Tapiès, Twombly

 

 

 

 

 

 

Perec

Les Lieux de Georges Perec

 

 

 

 

 

 

 

Perrault

Des Contes pour les enfants ?

Perrault Doré Chat

 

Pétrarque

Eloge de Pétrarque humaniste et poète

Du Canzoniere aux Triomphes

 

 

 

 

 

 

 

Petrosyan

La Maison dans laquelle

 

 

 

 

 

 

Philosophie

Mondialisations, féminisations philosophiques

 

 

 

 

 

 

Photographie

Photographie réaliste et platonicienne : Depardon, Meyerowitz, Adams

La photographie, biographème ou oeuvre d'art ? Benjamin, Barthes, Sontag

Ben Loulou des Sanguinaires à Jérusalem

Ewing : Le Corps, Love and desire

 

 

 

 

 

 

Picaresque

Smollett, Weerth : Vaurien et Chenapan

 

 

 

 

 

 

 

Pic de la Mirandole

Humanisme philosophique : 900 conclusions

 

 

 

 

 

 

Pierres

Musée de minéralogie, sexe des pierres

 

 

 

 

 

 

Pisan

Cent ballades, La Cité des dames

 

 

 

 

 

 

Platon

Faillite et universalité de la beauté

 

 

 

 

 

 

Poe

Edgar Allan Poe, ange du bizarre

 

 

 

 

 

 

 

Poésie

Anthologie de la poésie chinoise

À une jeune Aphrodite de marbre

Brésil, Anthologie XVI°- XX°

Chanter et enchanter en poésie 

Emaz, Sacré : anti-lyrisme et maladresse

Fonctions de la poésie, pouvoirs d'Orphée

Histoire de la poésie du XX° siècle

Japon poétique d'aujourd'hui

Lyrisme : Riera, Voica, Viallebesset, Rateau

Marteau : Ecritures, sonnets

Oppen, Padgett, Objectivisme et lyrisme

Pizarnik, poèmes de sang et de silence

Poésie en vers, poésie en prose

Poésies verticales et résistances poétiques

Du romantisme à la Shoah

Anthologies et poésies féminines

Trois vies d'Heinz M, vers libres

Schlechter : Le Murmure du monde

 

 

 

 

 

 

Pogge

Facéties, satires morales et humanistes

 

 

 

 

 

 

 

Policier

Chesterton, prince de la nouvelle policière

Terry Hayes : Je suis Pilgrim ou le fanatisme

Les crimes de l'artiste : Pobi, Kellerman

Bjorn Larsson : Les Poètes morts

Chesterton father-brown

 

Populisme

Populisme, complotisme et doxa

 

 

 

 

 

 

 

Porter
La Douleur porte un masque de plumes

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

Pessoa et la poésie lyrique portugaise

Tavares : un voyage en Inde et en vers

 

 

 

 

 

 

Pound

Ezra Pound, poète politique controversé par Mary de Rachewiltz et Pierre Rival

 

 

 

 

 

 

Powers

Générosité, Chambre aux échos, Sidérations

Orfeo, le Bach du bioterrorisme

L'éco-romancier de L'Arbre-monde

 

 

 

 

 

 

 

Pressburger

L’Obscur royaume, ou l’enfer du XX° siècle

Pressburger

 

Proust

Le baiser à Albertine : À l'ombre des jeunes filles en fleurs

Illustrations, lectures et biographies

Le Mystérieux correspondant, 75 feuillets

Céline et Proust, la recherche du voyage

 

 

 

 

 

 

Pynchon

Contre-jour, une quête de lumière

Fonds perdus du web profond & Vice caché

Vineland, une utopie postmoderne

 

 

 

 

 

 

 

Racisme

Racisme et antiracisme

Pour l'annulation de la Cancel culture

Ecrivains noirs : Wright, Ellison, Baldwin, Scott Heron, Anthologie noire

 

 

 

 

 

 

Rand

Qui est John Galt ? La Source vive, La Grève

Atlas shrugged et La grève libérale

 

 

 

 

 

 

Raspail

Sommes-nous islamophobes ?

Camp-des-Saints

 

Reed Lou

Chansons ou poésie ? L’intégrale

 

 

 

 

 

 

 

Religions et Christianisme

Pourquoi nous ne sommes pas religieux

Catholicisme versus polythéisme

Eloge du blasphème

De Jésus aux chrétiennes uchronies

Le Livre noir de la condition des Chrétiens

D'Holbach : Théologie portative et humour

De l'origine des dieux ou faire parler le ciel

Eloge paradoxal du christianisme

 

 

 

 

 

 

Renaissance

Renaissance historique et humaniste

 

 

 

 

 

 

 

Revel

Socialisme et connaissance inutile

 

 

 

 

 

 

 

Richter Jean-Paul

Le Titan du romantisme allemand

 

 

 

 

 

 

 

Rios

Nouveaux chapeaux pour Alice, Chez Ulysse

 

 

 

 

 

 

Rilke

Sonnets à Orphée, Poésies d'amour

 

 

 

 

 

 

 

Roman 

Adam Thirlwell : Le Livre multiple

Miscellanées littéraires : Cloux, Morrow...

L'identification romanesque : Nabokov, Mann, Flaubert, Orwell...

Nabokov Loilita folio

 

Rome

Causes et leçons de la chute de Rome

Rome de César à Fellini

Romans grecs et latins

 

 

 

 

 

 

 

Ronsard

Pléiade & Sonnet pour Hélène LXVIII

 

 

 

 

 

 

 

Rostand

Cyrano de Bergerac : amours au balcon

 

 

 

 

 

 

Roth Philip

Hitlérienne uchronie contre l'Amérique

Les Contrevies de la Bête qui meurt

 

 

 

 

 

 

Rousseau

Archéologie de l’écologie politique

De l'argument spécieux des inégalités

 

 

 

 

 

 

 

Rushdie

Joseph Anton, plaidoyer pour les libertés

Quichotte, Langages de vérité

Entre Averroès et Ghazali : Deux ans huit mois et vingt-huit nuits

Rushdie 6

 

Russell

De la fumisterie intellectuelle

Pourquoi nous ne sommes pas religieux

Russell F

 

Russie

Islam, Russie, choisir ses ennemis

Golovkina : Les Vaincus ; Annenkov : Journal

Les dystopies de Zamiatine et Platonov

Isaac Babel ou l'écriture rouge

Ludmila Oulitskaia ou l'âme de l'Histoire

Bounine : Coup de soleil, nouvelles

 

 

 

 

 

 

 

Sade

Sade, ou l’athéisme de la sexualité

 

 

 

 

 

 

 

San-Antonio

Rire de tout ? D’Aristote à San-Antonio

 

 

 

 

 

 

 

Sansal

2084, conte orwellien de la théocratie

Le Train d'Erlingen, métaphore des tyrannies

 

Schlink

Filiations allemandes : Le Liseur, Olga

 

 

 

 

 

 

Schmidt Arno

Un faune pour notre temps politique

Le marcheur de l’immortalité

Arno Schmidt Scènes

 

Sciences

Agonie scientifique et sophisme français

Transhumanisme, intelligence artificielle, robotique

Tyrannie écologique et suicide économique

Wohlleben : La Vie secrète des arbres

Factualité, catastrophisme et post-vérité

Cosmos de science, d'art et de philosophie

Science et guerre : Volpi, Labatut

L'Eglise est-elle contre la science ?

Inventer la nature : aux origines du monde

Minéralogie et esthétique des pierres

 

 

 

 

 

 

Science fiction

Philosopher la science fiction

Ballard : un artiste de la science fiction

Carrion : les orphelins du futur

Dyschroniques et écofictions

Gibson : Neuromancien, Identification

Le Guin : La Main gauche de la nuit

Magnason : LoveStar, Kling : Quality Land

Miller : L’Univers de carton, Philip K. Dick

Mnémos ou la mémoire du futur

Silverberg : Roma, Shadrak, stochastique

Simmons : Ilium et Flashback géopolitiques

Sorokine : Le Lard bleu, La Glace, Telluria

Stalker, entre nucléaire et métaphysique

Théorie du tout : Ourednik, McCarthy

 

 

 

 

 

 

 

Self 

Will Self ou la théorie de l'inversion

Parapluie ; No Smoking

 

 

 

 

 

 

 

Sender

Le Fugitif ou l’art du huis-clos

 

 

 

 

 

 

 

Seth

Golden Gate. Un roman en sonnets

Seth Golden gate

 

Shakespeare

Will le magnifique ou John Florio ?

Shakespeare et la traduction des Sonnets

À une jeune Aphrodite de marbre

La Tempête, Othello : Atwood, Chevalier

 

 

 

 

 

 

 

Shelley Mary et Percy Bysshe

Le mythe de Frankenstein

Frankenstein et autres romans gothiques

Le Dernier homme, une peste littéraire

La Révolte de l'Islam

Frankenstein Shelley

 

Shoah

Ecrits des camps, Philosophie de la shoah

De Mein Kampf à la chambre à gaz

Paul Celan minotaure de la poésie

 

 

 

 

 

 

Silverberg

Uchronies et perspectives politiques : Roma aeterna, Shadrak, L'Homme-stochastique

 

 

 

 

 

 

 

Simmons

Ilium et Flashback géopolitiques

 

 

 

 

 

 

Sloterdijk

Les sphères de Peter Sloterdijk : esthétique, éthique politique de la philosophie

Gris politique et Projet Schelling

Contre la « fiscocratie » ou repenser l’impôt

Les Lignes et les jours. Notes 2008-2011

Elégie des grandeurs de la France

Faire parler le ciel. De la théopoésie

Archéologie de l’écologie politique

 

 

 

 

 

 

Smith Adam

Pourquoi je suis libéral

Tempérament et rationalisme politique

 

 

 

 

 

 

 

Smith Patti

De Babel au Livre de jours

 

 

 

 

 

 

Sofsky

Violence et vices politiques

Surveillances étatiques et entrepreneuriales

 

 

 

 

 

 

 

Sollers

Vie divine de Sollers et guerre du goût

Dictionnaire amoureux de Venise

Sollersd-vers-le-paradis-dante

 

Somoza

Daphné disparue et les Muses dangereuses

Les monstres de Croatoan et de Dieu mort

 

 

 

 

 

 

Sonnets

À une jeune Aphrodite de marbre

Barrett Browning et autres sonnettistes 

Marteau : Ecritures  

Pasolini : Sonnets du tourment amoureux

Phénix, Anthologie de sonnets

Seth : Golden Gate, roman en vers

Shakespeare : Six Sonnets traduits

Haushofer : Sonnets de Moabit

Sonnets autobiographiques

Sonnets de l'Art poétique

 

 

 

 

 

 

Sorcières

Sorcières diaboliques et féministes

 

 

 

 

 

 

Sorokine

Le Lard bleu, La Glace, Telluria

 

 

 

 

 

 

 

Sorrentino

Ils ont tous raison, déboires d'un chanteur

 

 

 

 

 

 

 

Sôseki

Rafales d'automne sur un Oreiller d'herbes

Poèmes : du kanshi au haïku

 

 

 

 

 

 

 

Spengler

Déclin de l'Occident de Spengler à nos jours

 

 

 

 

 

 

 

Sport

Vulgarité sportive, de Pline à 0rwell

 

 

 

 

 

 

 

Staël

Libertés politiques et romantiques

 

 

 

 

 

 

Starobinski

De la Mélancolie, Rousseau, Diderot

Starobinski 1

 

Steiner

Oeuvres : tragédie et réelles présences

De l'incendie des livres et des bibliothèques

 

 

 

 

 

 

 

Stendhal

Julien lecteur bafoué, Le Rouge et le noir

L'échelle de l'amour entre Julien et Mathilde

Les spectaculaires funérailles de Julien

 

 

 

 

 

 

 

Stevenson

La Malle en cuir ou la société idéale

Stevenson

 

Stifter

L'Arrière-saison des paysages romantiques

 

 

 

 

 

 

Strauss Leo

Pour une éducation libérale

 

 

 

 

 

 

Strougatski

Stalker, nucléaire et métaphysique

 

 

 

 

 

 

 

Szentkuthy

Le Bréviaire de Saint Orphée, Europa minor

 

 

 

 

 

 

Tabucchi

Anges nocturnes, oiseaux, rêves

 

 

 

 

 

 

 

Temps, horloges

Landes : L'Heure qu'il est ; Ransmayr : Cox

Temps de Chronos et politique des oracles

 

 

 

 

 

 

 

Tesich

Price et Karoo, revanche des anti-héros

Karoo

 

Texier

Le démiurge de L’Alchimie du désir

 

 

 

 

 

 

 

Théâtre et masques

Masques & théâtre, Fondation Bodmer

 

 

 

 

 

 

Thoreau

Journal, Walden et Désobéissance civile

 

 

 

 

 

 

 

Tocqueville

Française tyrannie, actualité de Tocqueville

Au désert des Indiens d’Amérique

 

 

 

 

 

 

Tolstoï

Sonate familiale chez Sofia & Léon Tolstoi, chantre de la désobéissance politique

 

 

 

 

 

 

 

Totalitarismes

Ampuero : la faillite du communisme cubain

Arendt : banalité du mal et de la culture

« Hommage à la culture communiste »

De Mein Kampf à la chambre à gaz

Karl Marx, théoricien du totalitarisme

Lénine et Staline exécuteurs du totalitarisme

Mussolini et le fascisme

Pour l'annulation de la Cancel culture

Muses Academy : Polymnie ou la tyrannie

Tempérament et rationalisme politique 

Hayes : Je suis Pilgrim ; Tejpal

Meerbraum, Mandelstam, Yousafzai

 

 

 

 

 

 

 

Trollope

L’Ange d’Ayala, satire de l’amour

Trollope ange

 

Trump

Entre tyrannie et rhinocérite, éloge et blâme

À la recherche des années Trump : G Millière

 

 

 

 

 

 

 

Tsvetaeva

Poèmes, Carnets, Chroniques d’un goulag

Tsvetaeva Clémence Hiver

 

Ursin

Jean Ursin : La prosopopée des animaux

 

 

 

 

 

 

Utopie, dystopie, uchronie

Etat et utopie de Thomas More

Zamiatine, Nous et l'Etat unitaire

Huxley : Meilleur des mondes, Temps futurs

Orwell, un novlangue politique

Margaret Atwood : La Servante écarlate

Hitlérienne uchronie : Lewis, Burdekin, K.Dick, Roth, Scheers, Walton

Utopies politiques radieuses ou totalitaires : More, Mangel, Paquot, Caron

Dyschroniques, dystopies

Ernest Callenbach : Ecotopia

Herland parfaite république des femmes

A. Waberi : Aux Etats-unis d'Afrique

Alan Moore : V for vendetta, Jérusalem

L'hydre de l'Etat : Karlsson, Sinisalo

 

 

 

 

 

 

Valeurs, relativisme

De Nathalie Heinich à Raymond Boudon

 

 

 

 

 

 

 

Vargas Llosa

Vargas Llosa, romancier des libertés

Aux cinq rues Lima, coffret Pléiade

Littérature et civilisation du spectacle

Rêve du Celte et Temps sauvages

Journal de guerre, Tour du monde

Arguedas ou l’utopie archaïque

Vargas-Llosa-alfaguara

 

Venise

Strates vénitiennes et autres canaux d'encre

 

 

 

 

 

 

 

Vérité

Maîtres de vérité et Vérité nue

 

 

 

 

 

 

Verne

Colonialisme : de Las Casas à Jules Verne

 

 

 

 

 

 

Vesaas

Le Palais de glace

 

 

 

 

 

 

Vigolo

La Virgilia, un amour musical et apollinien

Vigolo Virgilia 1

 

Vila-Matas

Vila-Matas écrivain-funambule

 

 

 

 

 

 

Vin et culture alimentaire

Histoire du vin et de la bonne chère de la Bible à nos jours

 

 

 

 

 

 

Visage

Hans Belting : Faces, histoire du visage

 

 

 

 

 

 

 

Vollmann

Le Livre des violences

Central Europe, La Famille royale

Vollmann famille royale

 

Volpi

Volpi : Klingsor. Labatut : Lumières aveugles

Des cendres du XX°aux cendres du père

Volpi Busca 3

 

Voltaire

Tolérer Voltaire et non le fanatisme

Espmark : Le Voyage de Voltaire

 

 

 

 

 

 

 

Vote

De l’humiliation électorale

Front Socialiste National et antilibéralisme

 

 

 

 

 

 

 

Voyage, villes

Villes imaginaires : Calvino, Anderson

Flâneurs, voyageurs : Benjamin, Woolf

 

 

 

 

 

 

 

Wagner

Tristan und Isolde et l'antisémitisme

 

 

 

 

 

 

 

Walcott

Royaume du fruit-étoile, Heureux voyageur

Walcott poems

 

Walton

Morwenna, Mes vrais enfants

 

 

 

 

 

 

Welsh

Drogues et sexualités : Trainspotting, La Vie sexuelle des soeurs siamoises

 

 

 

 

 

 

 

Whitman

Nouvelles et Feuilles d'herbes

 

 

 

 

 

 

 

Wideman

Trilogie de Homewood, Projet Fanon

Le péché de couleur : Mémoires d'Amérique

Wideman Belin

 

Williams

Stoner, drame d’un professeur de littérature

Williams Stoner939

 

 

Wolfe

Le Règne du langage

 

 

 

 

 

 

Wordsworth

Poésie en vers et poésie en prose

 

 

 

 

 

 

 

Yeats

Derniers poèmes, Nôs irlandais, Lettres

 

 

 

 

 

 

 

Zamiatine

Nous : le bonheur terrible de l'Etat unitaire

 

 

 

 

 

 

Zao Wou-Ki

Le peintre passeur de poètes

 

 

 

 

 

 

 

Zimler

Lazare, Le ghetto de Varsovie

 

Recherche